Christophe Castaner dit que sa maison en Provence a été "attaquée" par des gilets jaunes
La veille de la grande manifestation des Gilets Jaunes à Paris ce samedi 24 novembre, Christophe Castaner a fait une révélation étonnante en marge de son déplacement dans le Gard.
Vendredi 23 novembre, le ministre de l’Interieur a rencontré à Nîmes les lecteurs du quotidien Midi Libre auquel il a accordé une longue interview.
"Je trouve ça insupportable. Qu'ils m'attaquent, qu'ils m'insultent, qu'ils trouvent que je sois nul, je l'entends... Mais qu'on ne touche pas à ce qui relève du privé".
Christophe Castaner à Midi Libre, le 23 novembre 2018
Celui qui avait récemment dénoncé la "dérive totale" des gilets jaunes a révélé que son domicile provençal avait été pris pour cible par les manifestants :
Source : Wikimedia
"Ma maison personnelle à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), où j'ai ma femme et ma fille a été attaquée hier par les gilets jaunes", a-t-il affirmé auprès des lecteurs de Midi Libre avant de poursuivre :
"Ils étaient là devant à faire des selfies, à poster des messages sur Facebook. Je trouve ça insupportable. Qu'ils m'attaquent, qu'ils m'insultent, qu'ils trouvent que je sois nul, je l'entends...Mais qu'on ne touche pas à ce qui relève du privé".
UN AUTRE ELU A DEJA DEPLORE CE TYPE D’ATTAQUES
Selon le rapport de HuffPost, Christophe Castaner n'est pas le premier responsable politique à déplorer le fait d’être pris pour cible. Mercredi 21 novembre, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, a alerté les élus de la majorité sur des faits similaires.
Source : Youtube / LES TV 247
"Nombre d'entre vous font l'objet depuis hier (mardi) de la part de gilets jaunes de leur circonscription d'intimidations autour de leurs domiciles ou de leurs permanences, voire de menaces d'agressions sur leur propre personne", a-t-il écrit dans un mail aux députés macronistes, conseillant aux concernés "d'en informer immédiatement le préfet".
LA REACTION DU PRESIDENT MACRON
Emmanuel Macron a enfin décidé de se prononcer sur le mouvement des gilets jaunes. Le président a crie haut et fort sa "honte" face à la violence des manifestants pendant ces quelques jours de chaos dans l’Hexagone.
Découvrez l’integralité du communiqué du chef de l’Etat publié sur Twitter le 24 novembre dans notre prochain article.