Emmanuel Macron a promis de payer une prime pour la police mobilisée lors du troisième acte de protestation
Le président Français motive les forces de l’ordre pour empêcher le mouvement des gilets jaunes d’avancer.
Effectivement, il annonce, lors d’un déjeuner avec CRS, qu’il accordera une prime exceptionnelle aux forces de l’ordre qui sont intervenues face au troisième acte des gilets jaunes du 1er décembre à Paris, d’après RTL.
Une stratégie pour motiver ses troupes et les remercier de leurs efforts grandement requis. Parce qu’en effet, plus de 4600 policiers ont été dispersés dans toute la France, notamment Paris où la manifestation a eu lieu.
Et cela n’a pas été facile, car même des représentants des syndicats représentatifs ont alerté l'état de fatigue des forces de l’ordre mobilisées ce jour-là.
Des cas pires que d’autres, plusieurs vidéos circulent actuellement sur le net montrant la façon violente dont les manifestant ont usé pour repousser les intervenants.
Ces représentants en question ont été reçus par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner ce lundi. Ils lui ont demandé d’organiser une rencontre avec le président de la république lui-même pour lui exposer les faits et circonstances actuels.
Ils lui ont demandé également d’adapter et de revoir la stratégie d’ordre public en cas de futures manifestations violentes, ce que le ministre de l’intérieur acquiesça et promis lors de son audition par la Commission des lois de l’Assemblée nationale.
Mais pour revenir à cette prime exceptionnelle, les informations actuels sur le nombre exacte des policiers et gendarme présents ce jour-là ne sont pas encore confirmés pour déterminer la somme que chaque fonctionnaire recevra.
Or, cela pourrait être dévoilé par le ministre de l’intérieur lors de la réunion qu’il a organisé à Beauvau ce 4 décembre où tous les syndicats de police sont attendus.
PREMIÈRE VICTOIRE DES GILETS JAUNES
Ce mardi 4 décembre, lors de son discours, le premier ministre a annoncé qu’il y aura une augmentation de 2,9 centimes par litre sur l’essence et 6,5 centimes sur le diesel, seulement à partir de l’année prochaine.
Cependant, outre les autres mesures d’apaisement qu’il ait cité, il annonce que ce délai n’est en aucun cas une remise en cause de la transition écologique.