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Les Gilets jaunes planifient une nouvelle manifestation agressive samedi prochain intitulée "Acte 4, on maintient le cap"

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05 déc. 2018
08:01

La mobilisation continue.

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Les images de samedi dernier sont encore dans les esprits. Les voitures carbonisées, les barricades et la révolte dans les rues de Paris. Mais les choses ne semblent pas terminées, puisque la plupart des gens se demandent déjà comment les choses vont tourner samedi prochain.

Le chaos va t-il reprendre ? Les forces de l'ordre seront-elles de nouveau mobilisées en masse ? "Si on ne reprend pas la main, un flic ou un gilet jaune va y laisser la vie, et personne ne pourra dire qu'on ne l'a pas vu arriver", prédit un spécialiste du maintien de l'ordre.

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Le weekend dernier, des incidents ont déjà eu lieu. A Marseille par exemple, une femme d'environ 80 ans a été touché par la grenade lacrymogène d'un policier alors qu'elle fermait simplement ses volets. Elle est décédée des suites de ses blessures.

On rapporte 133 blessés, parmi 23 membres des forces de l'ordre. "C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de morts dans les rangs des manifestants et des casseurs, ou dans ceux des forces de l'ordre", confie un haut gradé de la gendarmerie.

En ce qui concerne samedi prochain, une autre mobilisation semble se préparer. Nommée "Acte 4, on maintient le cap !", la manifestation a été relayée sur Facebook. Le rendez vous se tiendrait toujours à Paris, à 14h.

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La préfecture de police aura d'ici là sans doute appris de ses erreurs de samedi dernier et s'en servira pour changer de tactique, comme par exemple en sanctuarisant les Champs Elysées, avec accès uniquement autorisé aux membres pacifiques.

"Le dispositif n'était peut-être pas aussi mobile qu'il aurait dû l'être". Au total, c'était 5000 policiers et gendarmes qui étaient mobilisés ce jour là. Ce qui n'a pas empêché les casseurs de se disperser.

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La guérilla urbaine a marqué les policiers, les CRS, et les membres des compagnies d'intervention. Ces derniers auraient reçu l'ordre de tirer leus grenades lacrymogènes à hauteur d'homme.

"C'est la première fois que je reçois un tel ordre, souligne un CRS présent sur le terrain samedi. C'est normalement proscrit, car cela va à l'encontre des règles de sécurité. On procède plutôt à des tirs au ras du sol. Mais là, les unités étaient en péril..."

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D'autres scènes similaires ont eu lieu ailleurs en France. A Narbonne, les gendarmes ont dû faire demi tour face au nombre croissant de manifestants. "A court de Flash-Balls, nous avons quitté les lieux, rapporte l'un d'eux. Si nous étions restés, nous n'avions plus que les tirs à balles réelles pour nous défendre..."

Au Puy en Velay, une partie de la préfecture a été incendiée. En Ardèche, Au Pouzin, des casseurs se sont battus avec la police jusqu'à 2h du matin. A Bordeaux, des assaillants casqués ont essayé de prendre la mairie d'assaut.

COMMENT LES AUTRES PAYS VOIENT LE MOUVEMENT

Dans un récent article, nous vous parlions du mouvements des Gilets Jaunes qui a été analysé par la presse étrangère.

Découvrez ce que le monde pense des manifestations françaises en cliquant ici.

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