Mathieu Kassovitz tacle ouvertement Franck Dubosc après avoir de nouveau soutenu les gilets jaunes
Le comédien et réalisateur Mathieu Kassovitz a tourné en ridicule les multiples revirements de Franck Dubosc au sujet des gilets jaunes.
Mathieu Kassovitz continue de tweeter son opinion sur la crise actuelle en France. Après avoir proposé de “terroriser” les patrons du CAC 40 grâce aux Gilets jaunes, il s’est mis à interpeller des représentants politiques comme Philippe Poutou pour susciter une réponse précise sur la situation actuelle autour des déclarations du président Emmanuel Macron.
L’acteur et réalisateur a fait son interpellation au politicien Philippe Poutou, à la suite d’un tweet du porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) avant du chef d’Etat, sur lequel Philippe Poutou voulait établir un “rapport de force”.
C’est à ce moment que l’interpellation du comédien a commencé. Après le discours du président de la République, Philippe Poutou disait ironiquement:
“Alors heureux, Mathieu?”
L’acteur qui ne se laissait pas faire répondit:
"Tu voulais quoi, une Mercedes neuve et le smic à 2500, Philippe?".
INTERPELLATION ENTRE MATHIEU KASSOVITZ ET FRANCK DUBOSC
Après avoir interpellé Philippe Poutou, Mathieu Kassovitz s’attaque à Franck Dubosc. La raison pour laquelle ce dernier le tacle est due, entre autre, au fait que l'humoriste a ,encore une fois de plus, changé sa position face au mouvement qui ne cesse de prendre de l'ampleur.
L’humoriste a constamment changé d’avis à propos des manifestants. Au début, il soutenait vivement le mouvement et peu de temps après il s’était rétracté en abandonnant ses dires dans une vidéo tournée par un fan.
L'humouriste a, en effet, publié une vidéo dans laquelle il reprochait aux gilets jaunes d'être “trop haineux, trop hargneux. À dégager". Cependant, dans l’émission de Cyril Hanouna, il a retiré son dernier avis après avoir été critiqué, voire même, accusé d'hypocrisie, en disant:
"J'ai fait une erreur, c'est l'erreur d'un homme qui a eu peur".
Après avoir reconnu son erreur, Franck Dubosc conclut en proposant de l’aide au mouvement "en soutien", en avouant:
"Mon père est mort au chômage (...) Vous ne supplanterez jamais la différence que j'ai eue avec mon père, c'est l'homme que j'aimais le plus au monde (...) Quand cette différence est arrivée, on ne l'a pas supportée, il est mort sans que je puisse lui dire je t'aime".
"J'ai été différent de mon père et c'est mon plus grand malheur",
finalise-t-il, avec émotions.
Cette position est jugée de superficielle, voire malhonnête par Mathieu Kassovitz.
Selon lui, Dubosc a dit cela uniquement par peur de la polémique. Kassovitz l’a discrédité en le tournant en ridicule à cause de ces revirements de paroles sans cesse.
Ce n’est pas la seule attaque que Franck Dubosc a dû affronter.
Son changement d’avis sur les gilets jaunes a également agacé la présidente du Rassemblement Nationale, Marine Le Pen en appellant cela "Un concours de retournement de veste" ironiquement.