Bernard Tapie agit contre le gouvernement: il ne veut pas répondre à l'appel pour une trêve
Contre toute attente, Bernard Tapie a décidé de soutenir le mouvement des "Gilets jaunes" en Provence.
Le gouvernement a cependant demandé à ce que le mouvement s'arrête, mais le peuple et les "Gilets jaunes" ne sont pas prêts à abandonner leur combat.
Et les personnes qui se mobilisent en Provence peuvent compter sur le soutien inattendu de Bernard Tapie.
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Ce samedi donc, une cinquième manifestation de masse pourrait bien avoir lieu mais sous une forme différente, les gilets jaunes voulant éviter que les commerçants des centres villes ne patissent trop de la situation.
D'après les informations disponibles, ce serait sur les moyens de transports qu'ils vont se concentrer. Christophe Chalençon s'est exprimé au micro de France Bleu Provence et il a révélé que dans la région, le mouvement est en train de se structurer et de se renforcer grâce à Bernard Tapie.
Dès le départ des manifestations, l'ancien président de l'Olympique de Marseille avait déclaré soutenir les gilets jaunes. C'est donc tout naturellement qu'il a décidé de les contacter et de leur venir en aide.
"Il m'a appelé pour me dire qu'il voulait qu'il nous aider à nous structurer. Il m'a dit, 'vous ne pouvez pas laisser mourir un tel mouvement de la base, du peuple'" rapporte Christophe Chalençon.
D'après le membre des gilets jaunes, le journal La Provence dont Bernard Tapie est le principal actionnaire va ouvrir ses portes aux manifestants, leur permettant d'accéder à des locaux et à des pages afin de s'organiser plus globalement.
La semaine dernière, Bernard Tapie s'était exprimé sur le plateau de CNews et avait déclaré que le gouvernement gérait la situation de manière beaucoup trop brutale.
D'après lui, si les tensions continuent de monter et la violence augmente encore, on se dirige vers une véritable guerre civile: "On est en train de provoquer au contraire le match. (…) On est en train de préparer la guerre civile en expliquant qu’il va y avoir des chars, c’est dément. On peut pas faire pire pour les énerver, pour les faire venir. Comment on peut faire autrement, on la ferme, on met en place des dispositifs, c’est ça le rôle"