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Qui était Nico, la conquète notoire d'Alain Delon, sa muse et la mère de son fils

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31 déc. 2018
16:30

Le 18 avril dernier est sorti un biopic sur les derniers instants de la vie de la chanteuse Nico. Il revient sur les deux dernières années de sa vie et sur ses combats.

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La réalisatrice du film a analysé le personnage qu'était Nico dans une interview à la sortie de son film. Elle estime que Nico s’était libérée de son image d'icone, mais qu'elle était en recherche permanente de sa propre identité, quand sa vie a basculé.

"On cherche toujours sa propre identité, on n'arrête jamais de se chercher et c'est ça qui est intéressant dans le parcours de Nico, c'est comme si à 40 ans elle avait trouvé sa place dans le monde. Elle a arrêté la drogue, reconstruit une relation avec son fils, trouvé un manager…"

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"Nico n'est pas morte jeune à cause de la drogue, comme la plupart des artistes de sa génération. Elle a survécu et ce qu'elle a fait pendant les années 70 et 80 est très intéressant"

Parmi les conquêtes de celle qui était mannequin, actrice et chanteuse, on compte Andy Warhol, Lou Reed, Jim Morrison, Philippe Garrel, ou encore Alain Delon.

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De son vrai nom Christa Päffgen, Nico était la chanteuse du groupe "The Velvet Underground". En 1962 elle donnera naissance à son fils Ari, dont le père serait, selon elle, Alain Delon.

L'acteur ne reconnaîtra jamais le garçon, mais quand sa carrière l'empêche de s'occuper correctement de son fils, Nico le confiera à la mère de l'acteur, qui, elle, reconnaissait son petit fils.

En 1977, le mari de la mère d'Alain Delon, Paul Boulogne, adopte Ari. Plus tard, le jeune homme retrouvera sa mère et connaîtra la déchéance dans la drogue.

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Ari Boulogne avait accepté le projet fait sur sa mère, en contrepartie d'une rémunération dont il parle absolument librement : 9000 euros, ainsi qu'un pourcentage sur les entrées.

Cependant, aujourd'hui, il n'hésite pas à critiquer sèchement le résultat final, et descend ce film, qui selon lui a une "vision loufoque", et est "sorti de l'imaginaire de gens qui n'ont pas côtoyé" sa mère.

Pour lui, voire l'actrice danoise Trine Dyrholm jouer le rôle de sa mère fut "un choc terrible". Il persiste à dire que Nico n'était "pas une loseuse".

"Jusqu'aux derniers instants de sa vie, elle était flamboyante, dit-il. Elle n'était pas malsaine. Elle avait un humour fou, sec et acide, avec un grand sens de la dérision. C'était une rock'n'roll woman, qui s'emparait de la scène comme une lionne."

"Ses musiciens étaient excellents, pas comme l'armée d'incapables que l'on voit dans le film accompagner cette actrice qui chante très mal sur les paroles de ma mère !"

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S'il n'a rien dit sur son prétendu père, Ari s'est cependant exprimé sans détours sur les drogues. Il se souvient des fois où, alors qu'il était encore enfant, sa mère allait acheter du haschich à des Jamaïcains de Manchester.

"Pour moi, c'était une très bonne mère. Elle m'a tout donné. Même la drogue, je l'ai vécue à fond avec elle sans que ce soit un problème, assure l'intéressé. De mes 16 ans jusqu'à la fin, nous avons partagé la drogue, la même seringue. C'était une manière d'être ensemble."

Aujourd'hui, il ne lui reste plus rien de sa mère, à part ses souvenirs. Des souvenirs qu'il tient à transmettre à ses propres enfants : Charles, né en 1999, et Blanche, née en 2006.

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