Toulouse: une journaliste sévèrement attaquée par des gilets jaunes en témoigne
Une journaliste pigiste de La Depêche du Midi raconte comment elle a été agressée lors de l'Acte IX orchestré par les Gilets Jaunes. Elle a déposé plainte.
Les Gilets Jaunes ne cessent de faire la une, chaque samedi depuis environ plus de 2 mois. Ce samedi encore ils se sont mobilisés et, leur mouvement, comme depuis son entame, a été empreint d'actes de violence perpétrés contre des journalistes.
"Cela a duré environ 4 à 5 minutes, interminables. Ils voulaient que j’ouvre ma vitre. Je leur ai dit que ce n’était pas possible, en leur signifiant que je devais récupérer mon enfant. Un homme m'a dit sur le ton de la menace, tu as deux secondes pour t’en aller !", se remémore encore cette jeune femme qui se dit encore sous le poids du traumatisme causé par cette agression.
Violences commises contre les journalistes
A Rouen, un des deux agents de sécurité qui accompagnait une équipe de journalistes de la chaîne LCI a été violemment battu par les Gilets jaunes, lui fracturant le nez, avant d'être transporté à l'hôpital.
Une scène similaire à Paris, ou une équipe de journalistes de la même chaine a également été agressée par des Gilets jaunes. Dans la foulée, une journaliste a été jetée à terre et Dieu seul sait ce qui aurait pu lui arriver si des manifestants n'étaient venus la protéger.
Même situation dans le Var, à Toulon: deux journalistes de l'AFP affirment avoir été menacés puis poursuivis par une bande de manifestants qu'ils dénombrent a une dizaine. Ils auraient été frappés dans le dos, dans la caméra et auraient même reçu des coups de pied dans la hanche.
A Marseille, les circonstances étaient également tendues. En fait, deux photographes Marseillais et une des journalistes de la chaine France 3 ont reçu des menaces au point d'avoir été contraints de renoncer à reproduire des images.
Une journaliste de la Dépêche du Midi porte plainte
Les choses n'étaient pas moins chauffées à Toulouse, d’où une pigiste de La Dépêche du Midi s'est fait agresser dans l'exercice de ses fonctions.
"Choquée, cette jeune maman de 31 ans ne doit son salut qu’à son sang-froid alors qu’elle se trouvait dans son véhicule de service siglé Dépêche du Midi, cernée par plusieurs individus encagoulés et certains vêtus d’un gilet jaune", peut-on lire sur le site du quotidien.
La journaliste raconte qu'elle venait tout juste de récupérer son véhicule stationné dans le parking souterrain François-Verdier, après la manifestation. A la sortie elle a été bloquée par plusieurs individus qui ont proféré des menaces : "On va te violer, te niquer, tu es la catin de la préfecture…", raconte la mère de 31 ans.
Elle dit aussi que le groupe s'est rué sur la voiture en arrachant un rétroviseur et en administrant des coups de pied a la carrosserie.
"Cela a duré environ 4 à 5 minutes, interminables. Ils voulaient que j’ouvre ma vitre. Je leur ai dit que ce n’était pas possible, en leur signifiant que je devais récupérer mon enfant. Un homme m'a dit sur le ton de la menace, tu as deux secondes pour t’en aller !", se remémore encore cette jeune femme qui se dit encore sous le poids du traumatisme causé par cette agression.
Les manifestations des Gilets Jaunes ont débuté le 17 novembre dernier. Les journalistes qui ont la lourde et noble tâche de faire la couverture des rassemblements des Gilets jaunes se font agresser et reçoivent plein de menaces verbales et physiques. Ce samedi encore, la situation de violence n'a pas changé à l'encontre des journalistes.
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