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La mort de Naomi Musenga : les parents dévoilent que leur fille a été "tuée deux fois"

Le 28 décembre 2017, Naomi Musenga avait ressenti un malaise et avait appelé le centre hospitalier universitaire Samu de Strasbourg. Mais le service hospitalier n'a pas pris au sérieux la jeune fille qui meurt quelques heures après. Sa famille veut que justice soit rendue.

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Naomi Musenga ressentait un terrible mal de ventre, et avait d'abord appelé la police, qui l'a ensuite transférée aux pompiers, qui l'ont, eux, mise ensuite sur la ligne du Samu.

Mais la personne responsable de l'assistance téléphonique ne l'avait pas crue et avait coupé l'appel.

C'était SOS médecins qui était intervenu ensuite pour prendre en main la jeune fille, mais Naomi a vait déjà fini par succomber à la douleur.

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L'enregistrement d'appel a été divulgué sur demande de la famille de Naomi, le mois de mai 2018, et a créé une énorme controverse en France.

«On continue, pour elle et toutes les Naomi de l’ombre. Ma fille était une battante. ça nous inspire»

Ce mois de janvier 2019, les parents de la victime ont décidé d'envoyer une lettre ouverte au directeur des hôpitaux universitaires de Strasbourg.

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UNE EXCUSE DÉMENTIE

Le procureur chargé de l'affaire a en fait indiqué le mois de juillet 2018 que le décès de la créatrice de mode a été causé par une intoxication au paracétamol.

"Le rapport d’autopsie, que nous avons pu consulter, indique en effet que les analyses (…) n’ont pas permis d’affirmer la cause du décès"

conteste la famille de Naomi.

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La famille de la défunte était frustrée parce qu'on accusait leur fille d'avoir provoqué sa propre mort en prenant une surdose de médicament.

Par conséquent, la famille a demandé une autopsie, qui n'a aucunement démontré cette prétendue intoxication de paracétamol. Pour eux c'est une façon de tuer Naomi une deuxième fois.

«Le paracétamol, lancé publiquement sans réel fondement, est ce qui me fait le plus mal. On tue deux fois ma fille. On lui dit : C’est ta faute si tu es morte, tu as pris trop de médicaments. On lui met ça sur le dos pour minimiser les fautes commises. C’est un abandon de plus»

se plaint Honorine, mère de Naomi Musenga .

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La famille de Naomi veut que justice soit rendue, afin que la faute du centre hospitalier universitaire soit engagée.

UN RECADRAGE AU SEIN DU SAMU

Après la médiatisation de la mort de Naomi Musenga, qui était prise à la légère par l'hôpital universitaire de Strasbourg, les personnels ont été recadrés.

Les opérateurs ont été recentrés à suivre plusieurs règles pour recevoir lors des appels.

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