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Mort de Naomi Musenga : La note envoyée a tous les opérateurs de SAMU

Iana Legland
11 mai 2018
20:47

Après la médiatisation de l'affaire de Naomi Musenga de Strasbourg, le président de Samu-Urgences de France a adressé une note de « recadrage » aux SAMU de France.

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Cinq mois après la mort de la jeune femme qui n’a pas été prise correctement en charge par une opératrice de SAMU, François Braun, président de Samu-Urgences de France a adressé une note aux SAMU de France.

OuestFrance nous révèle ce que dit ce courrier envoyé à l’ensemble des services d’urgence de l’hexagone ce mercredi 9 mai.

Ce courrier fait suite à l’affaire qui remonte au décembre dernier, et qui s’est beaucoup accélérée après sa médiatisation il y a quelques jours.

Le 29 décembre 2017, Naomi Musenga, 22 ans, mère d'une fille de 17 mois, est décédée faute de ne pas avoir été pris en charge par les médecins à temps.

Depuis que la bande sonore de son appel au Samu a été divulguée, l’affaire a encore pris plus de l’ampleur. Dans cette enregistrement on entend l'opératrice de SAMU de Strasbourg se moquer de la jeune femme qui assure être en train de mourir à causes des violentes douleurs abdominales et des saignements.

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Et même si les cas d'une telle prise en charge des malades sont rarissimes, le président de Samu-Urgences de France a tenu a rappeller à ses collègues que la régulation médicale « est un acte nécessitant l’apport de soins dévoués et consciencieux […]. Tous les personnels participant à cette régulation des appels doivent faire preuve d’une parfaite rigueur dans la qualité de leurs échanges avec tous leurs interlocuteurs. »

Selon le site d'OuestFrance, son courrier liste ensuite six règles à respecter :

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- se montrer constamment courtois, disponible et empathique ;

- faire preuve d’une écoute attentive des informations données ;

- ne pas mettre en doute a priori la pertinence de ces informations ;

- poser des questions claires et précises ;

- apporter des réponses claires et précises ;

- s’assurer de la compréhension de l’interlocuteur, au besoin en faisant reformuler les éléments de réponse.

François Braun demande aussi au personnel de l’ensemble des services d’urgence d’éviter absolument « toute familiarité, toute plaisanterie, tout propos agressif, péjoratif, méprisant ou injurieux ».

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