Emmanuel Macron a fait une rare mention de ses parents dans les débats nationaux pour se protéger
Emmanuel Macron s’est rendu, ce jeudi 24 janvier, dans la ville de Bourg-de-Péage pour prendre part au débat citoyen qui s’y déroulait. Le président a fait face aux gilets présents sur les lieux.
Après s’être rendu dans trois différentes régions de la France, à savoir : la Drôme, l’Occitanie et les Hauts-de-France pour lancer le débat national, le président Emmanuel Macron a décidé cette fois-ci, contre toute attente, d’aller au devant des gilets jaunes de la ville de Bourg-de-Péage.
Une occasion que les manifestants n’ont pas raté pour dire ce qu’ils pensaient de ce dernier.
Un des gilets jaunes qui étaient présents avait même tenu des propos très directs à l’égard du président.
C’est sans détour que ce dernier lui annonce qu’il avait perdu toute confiance en lui
“Je n’ai plus du tout confiance en vous. Vous avez enlevé une bonne partie de l’ISF (…) Vous avez dit qu’il n’y aurait plus de SDF dans les rues de France, vous savez combien de SDF sont morts en France l’an dernier ? 510. “
Il terminait sur ces mots :
«Le grand débat, ce serait commencer par tenir ses promesses».
Mais cela ne s’arrête pas là. Rappelons que pour certaines personnes, Emmanuel Macron n’est que le “président des riches” et rien d’autre.
Certains ont quant à eux parlé de son passé de banquier. Un propos qui n’a pas du tout plu au président. Emmanuel Macron n’attend pas longtemps avant de rétorquer à son tour.
Source : GettyImages
“Il y a des gens qui vous mettent comme ça un poinçon. Je ne suis pas un héritier, moi, je suis né à Amiens. Il n’y a personne dans ma famille qui était banquier, ni politicien, ni énarque. Ce que je dois, je le dois à ma famille qui m’a appris le sens de l’effort “.
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La confrontation entre le président et les habitants a duré plusieurs heures. Mais ce genre d’initiative n’est pas du goût de tout le monde.
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UNE MASCARADE À l'ÉCHELLE NATIONALE
Il faut dire que pour une partie des Français, ce genre de confrontation permettrait effectivement de régler petit à petit le problème actuel que rencontre la France et pour d’autre, ce ne serait qu’une mascarade.
René Revol a été très clair sur ce qu’il pensait de ce “grand débat national”.