Une fille de 14 ans a écrit ses derniers mots sur Facebook avant de s'ôter la vie: 'Une fois que je suis partie, le harcèlement s'arrêtera'
Une adolescente aborigène de 14 ans a laissé un message déchirant concernant le harcèlement sur les réseaux sociaux avant de s'ôter la vie.
Rochelle Pryor a écrit que le harcèlement et le racisme s'arrêteraient une fois qu'elle serait morte. Une seule amie a répondu à son message.
Son père l'a trouvée inconsciente dans sa chambre plus tard cette nuit-là, et Pryor - décrite comme étant une fille "adorable et heureuse" - est décédée à l'hôpital neuf jours plus tard.
Une adolescente repliée sur elle-même. l Source: Pixabay
Ce n'est qu'après la mort de Rochelle que les autres étudiants ont exprimé leur deuil et ont dit sur les réseaux sociaux que l'adolescente leur manquait terriblement.
Sa soeur de 17 ans a dit à la presse que l'adolescente "drôle et heureuse" traversait une période difficile après que ses amies se soient "retournées contre elle."
Une enfant qui se bouche les oreilles. l Source: Pixabay
"Il y avait du racisme - la plupart du temps il s'agissait juste d'inconnus qui ne se rendaient pas compte de ce qu'ils disaient" a-t-elle expliqué.
Malheureusement, Pryor n'est pas le première fille aborigène à se suicider et la communité a déjà dû supporter cinq morts rien que cette année.
Trois suicides ont été enregistrés dans l'ouest de l'Australie, un dans le Queensland et un dans le sud de l'Australie. Un garçon de 12 ans vivant à Brisbane a aussi essayé de se suicider.
Un enfant isolé. l Source: Pixabay
Gerry Georgatos, le chef de l'équipe d'intervention d'urgence indigène du gourvenement fédéral a déclaré que la pauvreté, les agressions sexuelles et le racisme expliquaient "un tiers de ces cas".
Le harcèlement est un comportement qui se concentre sur le fait de "faire sentir à quelqu'un qu'il n'est pas à sa place" et peut prendre différentes formes comme des humiliations, des agressions physiques ou des cybermenaces.
Une jeune fille en larmes. l Source: Pixabay
Il est vital que les parents soient très attentifs et à la recherche de signes qui pourraient indiquer que leur enfant est victime de harcèlement à l'école.
Approximativement un tiers des adolescents en Amérique ont été impliqués dans du harcèlement, que ça soit en tant qu'auteur ou en tant que victime.
Le harcèlement peut aussi déclencehr des problèmes physiques et de terribles traumatismes émotionnels. Dans certains cas extrêmes, il peut mener à une dépression ou des tentatives de suicide.
Un enfant humilié et en larmes. l Source: Pixabay
Ces traumatismes peuvent continuer à les troubler même une fois devenus adultes et même rester à vie. Les victimes de harcèlement deviennent parfois violentes afin d'extérioriser leur mal-être.
UNE TENTATIVE DE SUICIDE
Le problème est beaucoup plus répandu qu'on ne le pense comme le prouve le cas de Lilly-Jo Brown, une jeune fille de 10 ans qui a tenté de mettre fin à ses jours parce qu'elle n'arrivait plus à supporter le harcèlement qu'elle subissait à l'école.
Sa mère a tenu à partager l'histoire déchirante et alarmante de sa fille en tant qu'avertissement aux parents du monde entier.