Disparition d'Agathe, 28 ans : La Gendarmerie arrête les recherches - La raison

Rebondissement dans la Vienne. Aux dernières nouvelles, les recherches d’ampleur pour retrouver Agathe Hilairet ont été levées. Découvrez pour quelle raison !

Pour les proches de la joggeuse de 28 ans, nul doute que l’inquiétude est pesante actuellement. Et pour cause, cela fait quelques jours qu’elle n’a plus donné signe de vie. Pour rappel, la disparition d’Agathe Hilairet dans la Vienne a été signalée le 10 avril 2025. Ce jour-là, elle a quitté le domicile de ses parents à Vivonne pour aller courir. Ne la voyant pas revenir, son père a par la suite lancé l’alerte, précisant aux autorités que sa fille ne répondait à son téléphone.

Très rapidement, un appel à témoins a été diffusé par le parquet pour retrouver la disparue. De “taille très mince” (35 kg), cette dernière portait un short noir, un haut à manches courtes et un sac de course le jour de sa disparition. Notons que depuis de la diffusion de l’appel à témoins, la gendarmerie a d’ores et déjà reçu 178 signalements.

Par ailleurs, dans le cadre de l’enquête, de grands moyens ont été déployées près de Vivonne. Plus d’une centaine de gendarmes, aidés par des plongeurs qui ont sondé les cours d’eau et par un hélicoptère avec une caméra thermique, ont ratissé plusieurs zones, notamment sur les parcours habituels de la joggeuse. Seulement voilà, ses efforts n’ont jusqu’à présent porté leurs fruits. Agathe Hilairet reste introuvable.

Et comme nous l’avons dit précédemment, le jeudi 17 avril 2025, les gendarmes ont annoncé l’arrêt des recherches de types ratissages qui nécessitent la mobilisation d’une centaine d’entre eux. “Le dispositif de grande ampleur de ces derniers jours va laisser place à l'engagement demain (dimanche) d'une quarantaine de gendarmes au profit des enquêteurs de la section de recherches et de la brigade de recherches de Poitiers”, a notamment expliqué la gendarmerie.

Notons que jeudi matin, un dernier ratissage a été effectué autour de Vivonne (Vienne). Toujours selon une source de la gendarmerie, à présent, les investigations concernant la disparition inquiétante d'Agathe Hilairet se poursuivront dans le cadre de la cellule nationale d'enquête qui sera composée d’une vingtaine d’agents.

Dans cette affaire, outre le ratissage, rappelons que les enquêteurs ont également exploré d’autres moyens pour trouver des pistes. Ces derniers sont allés fouiller dans sa maison situé à Poitiers. Sur place, ils ont notamment exploré les recherches internet de la jeune femme sur son ordinateur portable et son ancien téléphone. Et d’après les informations du Parisien, les historiques en question se concentrent uniquement sur la recherche d’un nouvel emploi.

Pour ce qui est de son journal intime, ce dernier rend moins plausible l’hypothèse du suicide. Une situation peu probable selon ses proches. A ce propos, un membre de son club de course à pied, Vivonne Loisirs, a confié lors d'un entretien avec nos confrères du quotidien La Nouvelle République : " Je n’ai pas eu le sentiment de voir quelqu’un de malheureux, on est tous surpris par cette disparition car elle connaissait parfaitement le parcours."

Rappelons que la disparue souffre d’anorexie mentale et de dépression. Aussi, depuis plusieurs années, elle est suivie par une psychologue. Malgré tout, aucune piste ne devrait être écartée selon une source proche du dossier. “ (...) Il est toujours possible de se suicider dans un endroit caché. Mais on a du mal à imaginer une jeune femme partir courir et décider de mettre fin à ses jours après 10km", a-t-elle expliqué.

Pour l’heure, les enquêteurs se penchent plus attentivement sur la piste criminelle. On parle également d’un simple accident. “La piste d’un malaise en raison de sa morphologie – 35 kg selon l’appel à témoin diffusé par le procureur de Poitiers, Cyril Lacombe – reste, elle, d’actualité”, expliquent-ils.

Par ailleurs, comme il a été annoncé dans les médias il y a quelques jours, dans cette affaire, le parquet de Poitiers a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour enlèvement et séquestration. Et ce, dans le but de renforcer tous les moyens qui, jusqu'à présent, ont été déployés pour tenter de retrouver Agathe.

Pour les proches de la joggeuse, il va sans dire que cette situation est traumatisante. " Plus le temps passe, plus ça devient difficile de savoir ce qui a pu arriver à cette jeune fille", a déclaré l'une de ses connaissances dans les colonnes de la Nouvelle République.

Comme nous l’avons rapporté dans un précédent article, toujours dans la Vienne, les enquêteurs ne se concentrent pas uniquement sur la disparition de la joggeuse. En effet, alors que les recherches pour retrouver Agathe Hilairet se poursuivent, ils vont devoir se mobiliser pour une autre affaire de disparition. Toujours dans la Vienne, une retraitée n’a donné aucun signe de vie depuis le 10 avril dernier ; de quoi fortement inquiéter ses proches.

Deux disparitions dans la Vienne : Où est passée Lucette Potet ?

Âgée de 90 ans, cette dernière a disparu dans la commune de Leugny, non loin de Châtellerault, dans la Vienne. Selon les informations de nos confrères de La nouvelle république, jeudi dernier, la femme âgée a quitté son domicile "à pied et sans papiers”.

Lors de cette sortie, Lucette Poter, qui avait “l’habitude de marcher” selon ses proches, a tout de même emporté avec elle sa canne et son parapluie. “Elle sortait toujours avec sa canne dans une main et son parapluie dans l’autre. Ça l’aidait à marcher et le parapluie, c’était pour avoir un peu d’ombre”, a notamment confié le maire de Leugny, Serge Migeon.

Seulement voilà, ces deux objets ont par la suite été retrouvés au bord de la Creuse par les autorités. Et ce, "à moins de 300 mètres de son domicile". Mais malheureusement, toujours aucune trace de la nonagénaire.

Connaissant parfaitement bien Lucette Potet, l’édile s’étonne de l’endroit où les objets de la disparue ont été retrouvés. “Elle n’aimait pas l’eau. Elle ne s’approchait jamais du bord…”, a-t-il affirmé.

Et d’ajouter :

“Elle vivait seule chez elle. Elle était en pleine forme. Elle marchait tous les jours. Elle faisait son petit tour en passant devant la mairie, descendait la rue, le chemin qui borde la Creuse, la plage… Elle discutait quand elle rencontrait des gens. On la voyait tous les jours. Mais ce jeudi-là, on ne l’a pas vue passer devant la mairie.”

Notons que depuis le 10 avril, les enquêteurs se démènent pour retrouver Lucette Potet.

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