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Corinne Masiero a refusé d'aller au film "Les Invisibles" avec Emmanuel et Brigitte Macron

Iana Legland
19 févr. 2019
15:08

Connue pour son soutien indéfectible aux Gilets jaunes, la comédienne Corinne Masiero a décliné l’invitation du couple présidentiel d’assister à la projection du film "Les Invisibles" à l’Elysée.

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En un mois, le long-métrage réalisé par Louis-Julien Petit qui traite du sujet des femmes sans-abri a fait plus d’un million d’entrées aux cinémas. Ce dimanche 17 fevrier "Les Invisibles" a été projeté au palais de l'Élysée en présence d'Emmanuel et Brigitte Macron et les acteurs du film.

Si Adolpha Van Meerhaeghe et Marianne Garcia, deux actrices amatrices qui ont fait leur début au cinéma dans "Les Invisibles" n'ont pas caché leur joie de rencontrer le président de la République et son épouse, la vedette du film, Corinne Masiero a décidé de ne pas honorer l’invitation du couple présidentiel.

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Une journaliste de BFMTV a ainsi expliqué ce geste:

"On le sait, Corinne Masiero n'a jamais caché son soutien aux Gilets jaunes. Elle n'a pas souhaité se rendre à cette séance spéciale".

CORINNE MASIERO SE CONFIE SUR SA VIE DANS LES RUES

Il y a trois ans, le réalisateur Louis Julien Petit, qui a déjà collaboré avec la comédienne Corinne Masiero, lui a dit qu'il voulait faire un film sur les femmes SDF: "Les invisibles".

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Celle qu'on connait maintenant pour son rôle dans Capitaine Marleau est marraine d'une association d'aide aux SDF: Miaa. C'est donc sans hésitation qu'elle a accepté de jouer dans ce film.

On retrouve donc la comédienne de 54 ans dans un rôle de directrice d'un centre d'accueil pour les femmes SDF, une histoire qui lui parle beaucoup, puisqu'elle l'a vécue.

A l’adolescence, Corinne Masiero est devenue accro à la drogue, et ce pendant une dizaine d'années. Ce qui l'a sauvée, c'est d'abord sa psychologue, mais surtout le théâtre.

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A ce moment là, celle qui allait devenir comédienne vivait dans la rue.

"C’était épisodique. Je faisais des tapins à la sauvette quand j’avais besoin d’argent ou juste pour dormir chez quelqu’un. Sinon, je dormais dans un recoin de vitrine, un parc, un garage, un squat… ou dans un bureau que je nettoyais la journée."

Ce film, c'est aussi un moyen pour elle de parler de la désobéissance civile, un thème qu'elle affectionne particulièrement.

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