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“Un soir d'hiver, mon mari m'a jetée dehors avec mes quatre filles et on s'en est sorties”

De nombreuses femmes sont victimes du rejet de leur mari, mais le pire c'est quand l'homme n'en a plus rien à faire de ses propres enfants. Stéphanie, âgée de 41 ans, est revenue sur son parcours.

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Un soir d'hiver, le mari de Stéphanie l'a jetée à la rue. Le père de famille ne s'est pas contenté de se débarrasser seulement de sa femme, mais il l'a mise dehors avec ses quatre filles. L'incident a eu lieu en 2011.

Heureusement, Stéphanie n'est pas ce genre de femme qui baisse facilement les bras. Partie avec ses filles, elle décide de reconstruire sa vie. Elle croyait en un meilleur avenir.

Elle a raconté son histoire dans l"émission "Le Monde en face", diffusée sur France 5 le mardi 26 février dernier.

Source : Pixabay

Source : Pixabay

"J'avais 15 ans et lui 22. Un coup de foudre. On s'est mariés en 1998, l'année de mes 20 ans et de la naissance de notre première fille, Anaïs. Manon est née en 2000, Lison en 2002 et Emma en 2005. Je suis devenue mère au foyer, ça convenait à mon mari qui ne voulait pas que je travaille."

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a-t-elle commencé.

Le père de ses enfants était en effet son premier amour. Et au début de leur vie conjugale, il lui offrait tout, et elle ne manquait de rien. Elle n'allait pas au travail pour s'occuper de leurs enfants et de leur foyer.

"Il a fait de nous des femmes fortes et combatives"

Source : Pixabay

Source : Pixabay

Les choses ont commencé à tourner en vrille quand la mère de famille a passé son permis. Son mari n'a pas du tout apprécié le fait. En plus, l'alcoolisme de l'homme s'est aggravé.

Il a changé peu à peu, en montrant un tout autre visage. Le père de famille devenait de plus en plus violent, et il lui arrivait même de menacer sa femme avec un couteau en présence de leurs enfants.

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"Il m'a dit qu'il me mettait à la porte, a repris ma carte bleue..."

Stéphanie, travaille aujourd'hui comme serveuse dans une pizzeria.

Stéphanie, travaille aujourd'hui comme serveuse dans une pizzeria.

La mère de famille s'est retrouvée sans-le-sou, et son mari lui interdisait de récupérer des affaires, même pour ses filles. Heureusement, les parents de Stéphanie étaient là pour les épauler, et les héberger.

En 2012, la mère de famille et ses quatres filles ont pu être relogées.

"Et puis, quelqu'un m'a proposé un logement à 650 euros par mois. On a foncé. Et quand mon divorce a été prononcé, en septembre 2018, j'ai obtenu une HLM.",

continue-t-elle.

Pour sortir du gouffre financier où elle se trouvait, Stéphanie n'a refusé aucun poste. Elle travaillait jusqu'à 45 heures par semaine. Si elle a réussi à tenir le coup, c'était surtout pour ses filles.

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Les filles de Stéphanie ont repris la devise de leur mère : "Vouloir, c'est pouvoir."

Les filles de Stéphanie ont repris la devise de leur mère : "Vouloir, c'est pouvoir."

"Alors on ne mangeait pas de viande le soir, elles buvaient un bol de lait pour les protéines.(...) Elles ont compris que l'autonomie était essentielle. Elles le sont, toutes. Les grandes travaillent, après l'école, le week-end. Elles mettent des sous de côté, se paient leur permis, leur voiture..."

Stéphanie a commencé comme serveuse dans une pizzeria. Malgré la complication des horaires, elle n'a pas hésité à accepter.

Aujourd'hui, elle est responsable de salle. La mère de famille et ses trois filles vont bientôt emménager dans leur propre maison.

En les jetant dehors, son ex-mari a ouvert une nouvelle porte pour elles. Jamais il n'aurait imaginé que ces proches qu'il maltraitait allaient pouvoir s'en sortir.

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UNE MÈRE DIVORCÉE

Les mères de famille sont les plus victimes d'un divorce. Pour le cas de Michelle Boyle, elle a tout perdu après sa séparation.

La mère de famille a dû recommencer à zéro, avec ses deux enfants. Épargnant sa pension de retraite, la mère célibataire a pu se construire la maison de ses rêves.

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