Christophe Castaner a annoncé la poursuite en justice de deux dirigeants des "gilets jaunes", l'un d'eux a répondu
La manifestation des Gilets Jaunes de samedi dernier a été un coup dure pour les parisiens et la France. Le bilan des pertes matériels au lendemain des affrontements a été considérable.
Face à l'ampleur des des dégâts provoqués par les violences, Emmanuel Macron a demandé des "décisions fortes" à son premier ministre Edouard Philippe et son ministre de l'intérieur Christophe Castaner.
Le ministre de l'intérieur a été invité sur le plateau du journal de LCI lundi 18 mars. Le "premier flic" de la France est revenu sur les évènements de la semaine dernière, sur les casses durant la manifestation des Gilets Jaunes.
Christophe Castaner a surtout parlé de deux leaders des Gilets Jaunes qui sont Eric Drouet et Maxime Nicolle. Une vidéo qu'il partagera également sur son compte twitter.
Sur un ton très ferme, le premier ministre a exprimé ce qu'il pensait des deux figures des Gilets Jaunes. Pour lui, les deux personnes incitent les manifestants à la casse.
Et d'après lui, Eric Drouet et Maxime Nicolle sont également "fiers" d'eux, des mots que les deux hommes auraient utilisés. Le ministre a qualifié les deux hommes de "révolutionnaires d'opérette mais des révolutionnaires dangereux" car ils "alimentent les violences". Christophe Castaner a également soulevé le fait que les deux hommes n'ont pas le courage d'oser assumer ce qu'ils font.
Le ministre de l'intérieur souhaite que des poursuites pénales pour Eric Drouet et Maxime Nicolle soient en place. En plus de cela, Christophe Castaner que les deux leaders des Gilets Jaunes "assument la casse financièrement".
Pour le ministre, il n'est pas juste question de sanction pour les deux hommes mais également de remboursement. Dans le cas contraire il a dit que c'est comme si ce sont les impôts et les contribuables qui payaient les casses.
Face aux déclarations du ministre de l'intérieur, Maxime Nicole a fait une publication sur facebook. Pour lui, si les gens manifestent dehors, c'est qu'il y a une raison et la raison vient du gouvernement et sa politique.
"Il apparait aussi clairement que les citoyens n'auraient aucunes raisons de sortir dans la rue si votre politique était pensée pour l'humain et non pour la finance ! Toute cette casse et ce déchainement des colères auraient pu être largement évités !!"
a t-il écrit.
Malgré la violence des affrontements entre les Gilets Jaunes et les forces de l'ordre, il n'y a heureusement pas autant de morts. Les pertes humaines sont toutefois bien présentes. Un homme de 37 ans s'est écrasé près de la Drôme et est décédé autour des "gilets jaunes".