Montpellier : une policière, mère de deux enfants, s'ôte la vie au commissariat
Une capitaine de police aurait mis fin à ses jours, au commissariat de Montpellier (Hérault), selon un communiqué provenant du compte Twitter des Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI). Le drame serait survenu aux alentours de 8h, ce jeudi matin.
Une policière vient s'inscrire comme le 27ème cas d'officier qui se donne la mort en France dans la Police Nationale depuis le début de cette année. Cette femme de 49 ans, mère de deux enfants, âgés de 6 et 11, a mis fin à ses jours avec son arme de service, un Sig Sauer, selon les premiers indices.
Ce sont des collègues de la victime qui aurait découvert son corps sans vie dans son bureau, au commissariat de Montpellier, vers 8h30 en ce jeudi 18 avril 2019. Selon les rapports de sources policières, la Capitaine de police de la sûreté départementale de l'Hérault était arrivée vers 8 heures au travail.
Selon les mêmes sources, aucune détonation n'a été entendue dans le commissariat. Une enquête est actuellement en cours pour confirmer la thèse selon laquelle la Capitaine s'est donnée elle-même la mort.
UNE TRISTE ANNONCE
Sur leur compte Twitter, les Officiers et Commissaires de police ont fait une publication dans laquelle ils ont communiqué la nouvelle du décès de la quadragénaire qui a laissé derrière elle deux enfants orphelins de mère.
"Encore une Triste nouvelle, un officier, mère de deux enfants de 6 et 11 ans a mis fin à sa vie ce matin dans son bureau de la DDSP 34 rejoignant une liste toujours plus longue ...La police qui perd encore une personne de grande valeur. Condoléances",
peut-on lire dans le contenu du message.
DEUX AUTRES POLICIERS SE DONNAIENT LA MORT QUELQUES JOURS PLUS TÔT
Un drame qui survient à peine quelques jours après deux autres tragédies au sein de la police. Tout d'abord, dans un bois près d'Alès dimanche dernier, un policier s'est pendu, laissant sous le choc tous ses collègues.
Un policier vu de dos : Pixabay
Par la suite, un autre agent des forces de l'ordre, travaillant au centre de rétention administrative de Metz, a mis un terme à son existence dans la nuit de lundi à mardi avec son arme de service. L'homme était âgé de 42 ans et était père d'un enfant de 4 ans, lorsqu'il s'est donné la mort à son domicile avec son arme de service, selon Cyril Baudesson, secrétaire zonal du syndicat Alternative Police CFDT pour le Grand Est.
UN OFFICIER DE POLICE SE TUE EN SEINE-MARITIME
En outre, ce jeudi 7 mars 2019, un drame s'est produit à Saint-Saëns, dans le Pays de Bray, en Seine-Maritime quand un agent de police a jeté de l'acide sur sa conjointe avant de se donner la mort en se servant de son arme de service. Selon Paris Normandie, cette agression par son mari, la veille de la journée de la femme, aurait été perpétrée à cause de jalousie.
Suite à l'acte qui s'est passé vers 9h du matin, la femme de 45 ans a subi une brûlure au second degré au visage et à la poitrine, ce qui l'a laissée dans un état critique avant d'être prise en charge par les pompiers et une équipe du Smur à Rouen ensuite, héliportée à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine). Le défunt gendarme et sa femme, avaient tous les deux, deux enfants, dont un garçon de 12 ans et une fille de 15 ans.
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