Emmanuel Macron : son chauffeur s’enfuit après un excès de vitesse
Surpris en excès de vitesse, un gendarme, chauffeur d'Emmanuel Macron, ne s’est pas arrêté lors d’un contrôle routier. Les policiers sont parvenus à identifier sa plaque d'immatriculation.
Au cours d'un contrôle de vitesse près de Saint-Cloud, en banlieue parisienne, un chauffeur a été surpris au volant d'une voiture de l'Élysée.
L'homme a été pris en flagrant délit d’excès de vitesse mais il ne s'arrêtait pas malgré les demandes des policiers.
Il a été très vite identifié par la police qui a réussi à relever le numéro de sa plaque d'immatriculation. Selon Médiapart, c'est de cette façon que les policiers ont pu réaliser que la voiture qui a forcé le barrage était un véhicule banalisé du parc de l'Élysée conduite par un gendarme du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR).
Depuis, le chauffeur a été convoqué. La date de son procès pour refus d'obtempérer a été reportée au 13 janvier 2020. Il risque trois mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.
Le Parisien a indiqué que même si ce conducteur n'était pas en service se jour-là, cette faute de conduite l'a mené à perdre ses fonctions de chauffeur du Président à "titre conservatoire". Pour sa part, l'Élysée s'est refusé à se prononcer sur une procédure judiciaire en cours.
Cependant, la situation ne se résume peut-être pas là, car selon la Présidence de la République, ce chauffeur n’a "en réalité même pas fait l’objet d’une suspension".
"Dès que nous avons été informés et avons pu vérifier la réalité des faits, l’agent a été changé d’affectation au sein du GSPR à titre conservatoire",
a-t-elle précisé.
Selon le principe de l’autonomie de la vie personnelle, le fait que l'employé commette une infraction en dehors des heures de travail ou en dehors du lieu de travail ne peut constituer un motif valable de renvoi.
Pour son cas, le gendarme chauffeur n'a pas été licencié et il est toujours en service à l'Élysée, mais on lui a attribué d'autres tâches, d'après le site d’investigation qui cite l'Élysée.
MACRON DE PLUS EN PLUS POPULAIRE
Depuis l'été 2018, le Président de la République est de plus en plus populaire.
D'après le rapport d'une nouvelle enquête exclusive, sa cote de popularité aurait connu un redressement.