Qui paie les frais juridiques des parents de Vincent Lambert
La décision prise par le docteur Sanchez dans la matinée du 20 mai 2019 a été désapprouvée par le président de la fondation "Jérôme Lejeune". Tout au long de l'histoire, la fondation a beaucoup soutenu la famille de Vincent Lambert.
Pour la famille Lambert, cette histoire tragique a fait l'objet d'une longue bataille juridique.
Pour faire en sorte que les parents de Vincent Lambert puissent poursuivre dans leur opposition à l'arrêt de traitement de leur fils, une fondation leur apporte son soutien.
Le lundi 20 mai 2019, la Fondation a publié un communiqué.
"Depuis le début de l’affaire Vincent Lambert, la Fondation "Jérôme-Lejeune" a payé quasiment l’intégralité des frais d’avocat ",
a-t-elle indiqué.
Dans les colonnes de l’Agence France presse (AFP), la fondation a précisé qu'elle prend en charge environ "100 000 € annuels".
Depuis un certain temps déjà, Jean-Marie Le Mené, le président de la fondation côtoie les parents de Vincent Lambert, Viviane, 73 ans, et Pierre, 90 ans, ancien médecin gynécologue.
Quand le docteur Sanchez a pris la décision concernant "la mise à mort de Vincent Lambert ", le lundi 20 mai 2019, Jean-Marie Le Mené a donné son point de vue dans un communiqué publié sur le site Internet de la Fondation.
Et ce bien avant la décision de la Cour d'appel de reprendre le traitement du patient.
"Nous assistons aujourd’hui à un basculement de civilisation qui annonce beaucoup d’autres euthanasies à venir",
a-t-il écrit avant d'ajouter :
"Vincent ne va pas mourir par arrêt des soins, mais par déshydratation et dénutrition, devant les yeux de ses parents. Une mort ignoble et hypocrite."
Un peu de zoom sur la fondation. Fondée en 1995, après la mort du professeur Jérôme Lejeune, la fondation "Jérôme Lejeune" est une organisation qui se consacre beaucoup aux familles des personnes atteintes du syndrome de Down 21, qui est contre l'avortement, l'euthanasie et controversé.
L'AVIS DE SON ÉPOUSE
La femme de Vincent Lambert, Rachel Lambert, a toujours voulu abréger la souffrance de son mari tétraplégique dans un état végétatif depuis plus de 10 ans.
Lors de son interview avec RTL, le lundi 20 mai 2019, elle a rompu le silence en réclamant le droit à la "discrétion" et à la "dignité".