Il exprime enfin son opinion après une altercation publique
Gilbert Collard et Daniel Cohn-Bendit ont eu un échange d'idées plus que passionnant durant la soirée électorale sur TF1, le dimanche 26 mai 2019. Les deux hommes se sont dits à coeur ouvert ce qu'ils pensaient. De "ignoble ordure" à "C**nard", tout y est passé. Une once de regret ? Allons donc !
Raymond Latarjet disait “Le regret est une seconde erreur”, et apparemment, c'est aussi ce que pense Gilbert Collard.
Invité sur les ondes d'Europe 1 le mercredi 29 mai, l'homme est revenu sur cette violente altercation avec Daniel Cohn-Bendit lors de la soirée des élections européennes et a déclaré ne rien regretter.
"Il a été grossier le premier, je lui ai répondu. Je ne regrette rien",
a-t-il déclaré durant l'émission.
Mais de toute façon, regretter quoi ? son humeur ? ses paroles ? sa sortie du plateau ?
Revenons d'abord sur les faits.
"Tu es de trop",
Le dimanche 26 mai 2019 s'était "normalement" déroulé un débat sur le résultat des élections européennes de 2019.
Tout semblait bien se passer jusqu'au moment où Gilbert Collard s'est insurgé du fait qu'il y avait deux représentants de la République En Marche sur le plateau. Il prononce alors la phrase de trop.
"Tu.es.de.trop". Alors on pourrait croire que cette phrase puisse être banale, et bien non ! Ce fut la phrase qui causa tout ce chahut.
Apparemment, les mots n'ont pas la même valeur pour tout le monde. Pour Daniel Cohn-Bendit par exemple, ces quelques mots étaient pire qu'une insulte.
"On peut me dire "Tu un débile mental, un idiot qui ne comprend rien à la politique". Oui, on peut ! Mais pas "Tu es de trop". Ça, c’est trop !Je n'accepterai jamais qu'un idiot me dise 'Tu es de trop', c'est tout",
avait-il notamment déclaré le lendemain de cette confrontation sur le plateau de LCI.
Entre un avocat qui dit ne rien regretter et un ancien député européen qui dit avoir failli gifler son homologue pour ses propos "blessants", rien ne laisse supposer que les deux hommes puissent se rabibocher.
Mais en ont-ils vraiment envie ? Et comme l'a souligné une chroniqueuse durant le passage Daniel Cohn-Bendit sur leur plateau, était-ce au moins "de la vraie colère" ? Rien n’est moins sûr.
Après tout, Franklin delano Roosevelt disait :
"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."
Pour ceux qui ont raté les premières "déclarations d'amour" entre les deux hommes, cliquez ici.