Le suspect du meurtre de Tom paraît impassible
Un an après le meurtre du petit Tom dans l’Aisne, la presse a dévoilé les nouveaux témoignages du suspect. Actuellement incarcéré, ce dernier déclare n'avoir aucune peine pour l'enfant décédé.
Il y a un an, le 28 mai 2018, la commune de Hérie-la-Viéville (233 habitants en 2015), dans l'Aisne, a vécu un véritable cauchemar. Le corps sans vie d'un petit garçon de 9 ans prénommé Tom a été retrouvé près d'une maison abandonnée.
Très rapidement les enquêteurs ont placé en garde à vue un suspect, un jeune marginal de 27 ans habitant le même village et dernière personne à avoir vu le garçon ce jour-là.
En garde à vue le meurtrier présumé prénommé Jonathan Maréchal s’est d’abord muré dans le silence avant de commencer à nier toute implication dans cette affaire. En fin d’interrogatoire, le 30 mai 2018, sans avouer clairement le meurtre, l’ancien ouvrier agricole avait également parlé de "flashs".
Quelques mois plus tard, le 22 février 2019, Jonathan Maréchal, interrogé par un psychiatre sur le lieu de sa détention à la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) explique ces "flashs" :
"J'ai mis des images sur les mots des policiers. J'étais fatigué. Mon avocate n'était pas présente"
déclare-t-il, cité par Le Parisien.
Non seulement le suspect continue à nier son implication dans le meurtre du petit garçon qui n'avait que 9 ans, mais il se montre tout à fait insensible à ce drame.
D'après le médecin qui a rédigé son expertise psychiatrique, "il fait preuve d'une froideur affective".
"Il reste indifférent lorsque l'on reprend ensemble la lecture des événements atroces que Tom a subis"
indiquent les journalistes du Parisien.
Jonathan Maréchal avoue "ne pas avoir de peine" pour la victime, bien qu'il l'ait gardé quelques années auparavant.
"Je ne le connaissais pas assez pour avoir de la peine. Ça ne me fait rien"
lance-t-il.
Avant ce drame horrible, Jonathan n'était connu des services de police que pour des faits mineurs. Il n'avait jamais été fiché délinquant sexuel.
LE TÉMOIGNAGE DE LA MÈRE DE JONATHAN
Sa mère qui le décrit comme quelqu'un qui "avait horreur de la violence" avait cependant déjà évoqué les problèmes psychologiques de son fils.
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