Le harcèlement scolaire affronté par un jeune Rouennais
Une école située à Rouen fait face à une histoire de harcèlement scolaire, dont est victime un jeune garçon de 8 ans, en CE2. Selon sa mère, qui a déposé 3 plaintes ces 15 derniers jours, elle n'a pas senti qu'elle a été prise au sérieux.
Un petit garçon de 8 ans vit un véritable enfer au sein de son école primaire sur Rouen. Ce malheureux garçonnet est souvent victime de menaces verbales et reçoit même des coups.
En effet, un de ses camarades de CE2 - même connu de la maîtresse en raison de son attitude d'"harceleur" - prend régulièrement l'enfant de 8 ans pour cible depuis le début de l'année scolaire.
SA MAMAN NE SE SENT PAS ÉCOUTÉE
Des faits qui ont mis en colère, Sonia, la mère de la petite victime. Et cette dernière a déposé 3 plaintes pour violence physique et psychologique ces 2 dernières semaines, d'après son témoignage à Franceinfo. Des plaintes à la suite desquelles le jeune garçon a été entendu par la police.
Le petit garçon de 8 ans explique son calvaire au micro de France 3 Normandie. | Youtube/France 3 Normandie
La maman du jeune garçon a affirmé avoir également demandé l'assistance de la direction de l'établissement scolaire. Cependant, elle a déclaré qu'elle n'a pas vraiment le sentiment d'être prise au sérieux car, les autorités de l'établissement scolaire ont même rejeté la faute sur son fils, qui subit un calvaire à l'école.
Ce que recherche Sonia, par-dessus tout aujourd'hui, ce n'est pas vraiment des pénalités envers les enfants harceleurs de l'école, mais de préférence une prise de conscience générale et des gestes forts pour protéger les enfants.
Sonia, la maman de la victime, durant son entretien avec France 3 Normandie. | Youtube/France 3 Normandie
LES AUTORITÉS COMBATTENT AVEC ACHARNEMENT TOUTES LES FORMES DE HARCÈLEMENTS SCOLAIRES
Quant au rectorat, il se dit en train d'étudier le cas du jeune garçon et affirme très attentif aux mesures à prendre pour contrecarrer le harcèlement et les violences scolaires. D'ailleurs, le ministère de l'Éducation Nationale a déjà mis tout un dispositif en place au niveau national dans le cadre de sa volonté de se battre contre tous les types de harcèlement scolaire.
Ainsi, l'Académie de Rouen a élaboré et établi une politique d'actions de prévention de harcèlements scolaires, et notamment une stratégie d'aide aux victimes au cas où ça s’avère nécessaire. De ce fait, tous de l'Académie disposent maintenant d'un référent Police ou Gendarmerie.
Grace à cette étroite collaboration qui s'est développée entre les établissements scolaires, le Parquet est tenu informé des faits les plus graves tandis que les communications se font de manières plus fluides et plus fréquentes, afin de mener une en action conjointe plus efficiente en cas d'urgence.
Une autre bonne retombée est l'intégration de plus d'un tiers des établissements scolaires aux Conseils Locaux de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD).
VICTIME DE HARCÈLEMENT SCOLAIRE À CAUSE DE SON ANGIOME
Des nouvelles qui auraient fait rebondir de joie Jean-Luc Reichmann, victime d'intimidations scolaires à cause de sa tache sur le nez. Un angiome sur le nez qui n'est pas du tout passé inaperçu durant son parcours scolaire et lui a même imputé plusieurs surnoms comme : la fraise ou nez rappé.
Qui pis est, même son un prof de français, lui avait attribué un sobriquet, un fait qui avait réellement blessé Jean-Luc Reichmann.
“Le plus délicat, quand j'étais adolescent, c'est un prof de français qui m'a dit 'La tache, au tableau.' Là, ça fait mal.(...) Quand un prof vous dit 'La tache, au tableau', à partir de ce moment-là, il y a une blessure énorme.",
s'est douloureusement souvenu l'animateur de 58 ans.
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