Le père de Kylan, l'enfant décédé lors de l'attentat à Nice, est mort de chagrin
La police mène une enquête pour en savoir plus sur les circonstances de la mort du père de famille qui avait ému la France, en juillet 2016.
C’était l’un des visages de la tragédie de Nice, le 14 juillet 2016. Tahar Mejri, s’est éteint ce mercredi à l’âge de 42 ans.
Son visage avait marqué toute la France, lorsque le père avait crié son désespoir devant l'hôpital de Nice dans lequel, il cherchait encore son fils disparu, après l'attentat de Nice en juillet.
Alors que sa femme, Olfa Ben Souayah et Kylan, son fils de 4 ans assistaient au feu d'artifice à nice, Mohamed Lahouaiej Bouhlel les avaient fauchés avec son camion.
Ses cris de douleur et de tristesse infinis avaient peiné au delà des frontières de la France. La femme de Tahar Mejri était morte devant lui, mais il n'avait vu aucun signe de l'enfant.
Le papa qui venait de perdre son fils a cherché dans les hôpitaux, les rues et même les commissariats. Un appel a même été lancé sur Facebook. Mais en vain, car le décès du petit garçon lui avait été annoncé.
"Mourir d'aimer"
Trois ans après le drame, Tahar souffrait encore de la perte de sa femme et de son fils. Un post du groupe Facebook Mémorial des Anges a révélé avec tristesse que Tahar Mejri, 42 ans, père de Kylan est décédé le jeudi 13 juin 2019.
Malgré qu' il ait refait sa vie avec une nouvelle compagne, Rachel, il a tout de même fini par mourir d'aimer.
Voiture d'un policier | Photo : Pixabay
Au début, expliquait Rachel, le papa "se laissait aller", et c'était "dur" pour elle "de le relever" mais ensuite, ils se sont aimés.
Elle avait remarqué que "ces derniers temps", il était "fatigué". Le quadragénaire lui avait raconté un rêve dans lequel Kylan pleurait son papa et dans lequel il avait compris devait le suivre.
Son entourage essayait de lui donner de nouvelles envies, mais il était toujours emprisonné dans sa souffrance. Tahar attendait la justice, mais le temps étant trop long, il a préféré rejoindre les anges.
"Tahar Mejri : "Où est mon fils ?" Larmes et traumatismes à l'hôpital de Nice"-Charles Johnson | Twitter
Une enquête est faite sur la thèse de la mort, rien ne monterait que c'était un suicide, mais ses proches le savent déjà.
Trois ans après l'attentat de Nice, beaucoup de familles de victimes souffrent encore. Les parents d'une des victimes apprennent quelque chose de terrible sur la mort de leur fils.