Le refus du maire de Montauban, pour l’ouverture du centre d'accueil pour les sans-abri
Alors que le froid est aux abonnés absents, la canicule a prit place dans la majeure partie de la France. Les sans-abris du Montauban ont souffert alors qu’un centre d'accueil pourrait leur ouvrir ses portes, si la mairie autorisait son ouverture.
Une vague de chaleur a presque totalement recouvert l’Hexagone. Quelques zones ont été épargnées, comme la région bretonne.
La semaine dernière, des prévisions météorologiques ont estimé que l’air chaud qui résidait au Sahara, allait remonter jusqu’en France.
Effectivement, depuis le lundi 24 juin 2019, la température n’a pas cessé de grimper. Dans certaines régions, la température est plus élevée que dans d’autres.
C’est particulièrement le cas de Montauban, où la chaleur a atteint les 40 degrés. Faute de chance pour les sans-abri, l’eau se fait rare et la température augmente en flèche.
Dans la ville, se trouve pourtant un centre pouvant les accueillir, contenant des douches, des repas et une salle fraîche. Mais que fait la marie ? Le directeur du centre, Marc Pontier, agacé au plus haut point s’est notamment confié là-dessus :
“C’est une situation ubuesque qui dure depuis plus d’un mois. Six salariés payés par l’Etat appuyés par une quarantaine de bénévoles attendent le feu vert de la mairie qui refuse de délivrer l’autorisation d’ouverture.”
Alors que plus de 60 personnes sont sans-abris, la maire de la ville, Brigitte Barèges a refusé que le centre d'accueil ouvre ses portes.
A titre de rappel, la création de ce centre s’est finalisé en 2018 grâce à onze association. L’Etat a financé le projet avec 200 000 euros par an. Pendant cinq mois, le projet a marché mais au fils du temps le maire s’est aperçu que c’était un “gachi d’argent public”
Pierre Besnard, le préfet du Tarn-et-Garonne, a précisé que la décision qu’a prise la maire de “refuser la visite de sécurité des pompiers” et “l’autorisation d’ouverture” n’a pas de “base légale”.
Le plan canicule 3 a été déclenché par ce dernier. Il a ensuite affirmé que :
“Après le contrôle de sécurité, on pourra mettre à l’abri les personnes à la rue et les protéger de la chaleur.”
Cette vague de chaleur ne recouvre pas toute la France, la Bretagne a été épargnée. Sur les réseaux sociaux, les bretons se sont moqués des français qui voulaient se réfugier dans leur ville. Pour découvrir les réseaux, cliquez ici.