Les détails de la maladie rare de Pierre Ménès
Atteint de la maladie de soda, le journaliste sportif de Canal+, Pierre Ménès, a livré un témoignage sur ce sujet à nos confrères de BFM TV. Quels sont les risques de la NASH ?
En 2016, le journaliste français a dû recevoir un nouveau foie et un nouveau rein. Il témoignait à l’époque:
"On a décelé que mon foie et mon rein étaient très malades et que je devais subir une greffe simultanée des deux organes. J’étais devenu un légume, complètement un légume. Les seuls moments de joie de ma semaine, c’était d’aller aux séances de dialyse de l’hôpital américain. Je ne pouvais plus marcher, je ne dormais plus la nuit, c'était horrible", raconte Pierre.
En vrai, sans cette greffe l’homme serait déjà mort. Quelle est donc cette maladie rare qui pouvait devenir fatale pour le journaliste sportif ? Il s’agit de la NASH, la maladie de soda.
"C'est un phénomène de la malbouffe, c'est un phénomène de la sédentarité, expliquait Pierre Ménès 10 juillet à BFM TV. Bouffer des saloperies devant la télé, il n'y a rien de pire. Ou rien de mieux, pour être atteint de cette maladie. Moi je n'ai jamais bu une goutte d'alcool, j'en bois encore moins aujourd'hui, et j'ai pourtant eu un vrai foie d'alcoolique."
Il est à noter que cette maladie rare est causée par une surconsommation de sucre et de gras qui est liée à l'absence d'une activité sportive. La NASH peut provoquer une grave inflammation du foie. La pire chose est qu’il n’y a aucun symptôme qui permet à la personne de découvrir la maladie. Dès que la cirrhose est diagnostiquée, c’est souvent trop tard pour améliorer la situation.
Depuis le début de la maladie de soda, Pierre Ménès a beaucoup maigri:
"J’ai perdu 35 kilos depuis le début du mois d’avril, tout le monde pouvait penser que j’avais un cancer. Mais ce n’est pas le cas, même si c’est grave", a-t-il témoigné.
D’après une étude de l'Inserm, une seule canette de soda par jour serait suffisante pour entamer cette pathologie. Malheureusement, considérée comme la prochaine épidémie mondiale, la NASH touche aujourd’hui un Français sur 5, et un adulte sur 3 dans le monde.