Nicola Sirkis et Théa, sa fille bien-aimée de 18 ans
Nicolas Sirkis est un chanteur connu du grand public pour être le fondateur et leader du groupe Indochine. Dans sa vie privée c’est un homme au grand coeur qui est très proche de sa fille Théa.
Henri Didier Sirchis, alias Nicolas Sirkis est né le 22 juin 1959 en région parisienne. C’est un chanteur, guitariste et parolier et membre fondateur du groupe Indochine. Il a un frère jumeau qui n’est autre que l’ancien guitariste du même groupe, Stéphane Sirkis qui est mort un 27 février 1999 d’une hépatite.
Les Sirchis ont un temps habité à Bruxelles quand leur père y avait été affecté pour un post important. Les deux frères n’avaient alors que deux ans. Ils ont donc grandi dans un milieu plus ou moins bourgeois n’écoutant que de la musique classique qu’appréciaient leurs parents.
Nicola Sirkis confie qu’en grandissant sa vie était ébranlée par la drogue et l’alcool et que lui et son frère étaient maintes fois renvoyés de leurs établissements scolaires.
En 1981, Henri Didier Sirchis forme avec Dominique Nicolas, le groupe Indochine, et prend comme nom de scène Nicolas Sirkis. Son frère Stéphane et Dimitri Bodianski les ont rejoints plus tard. Leur premier album “L’aventurier” rencontre un grand succès. Ils ont enchaîné les tubes à l’instar de “J’ai demandé à la lune” “Alice & June”...
En juin 2008, Nicola Sirkis prend part au “marathon des mots” de Toulouse où il a lu “Un jour rêvé pour le poisson banane” de J. D. Salinger. Il participe souvent en tant que "rédacteur en chef d'un jour" dans divers journaux (Ouest-France, au Figaroscope, au soir…). Il lui fut proposé d’être fait "Chevalier des Arts et des Lettres", mais il a refusé de se le faire remettre par Nicolas Sarkozy.
Du côté de sa vie privée, Nicola Sirkis a partagé pendant sept ans la vie de la graphiste et photographe Marion Bataille. Le 22 juillet 1995, il se marie avec la comédienne Marie Guillard.
En septembre 2003, il se remarie avec la bassiste du groupe Madinkà Gwen Blast avec qui il a eu sa fille, Théa née le 25 octobre 2001. Le couple a rompu en 2009.
Avant leur union, Gwenaëlle Bouchet (Gwen Blast) était une fan du groupe et participera à quelques-uns de leurs clips vidéo. Il a aussi un fils Alice-Tom né le 7 octobre 2008 ainsi que Jules né en 2015.
Nicola Sirkis parraine depuis 2006 une association, qui informe et lutte contre une maladie rare “craniopharyngiome”, il est aussi le parrain de l’Hôpital des enfants de Toulouse.
Nicola est un homme très attaché à sa fille, d’ailleurs si l’on observe de près sa carrière depuis la naissance de Théa, on trouve un peu partout l’influence de cette dernière.
Par exemple dans “Boy” en 2002 sur l’album “Paradize”, dans “Bye Bye Valentine” sur “La République des météores” (2009), tandis que leur voyage au Japon a inspiré l’album “Black City Parade” sorti en 2013.
D'ailleurs, il n'est pas rare de trouver un titre qui évoque Théa dans les albums du chanteur : "Théa est maintenant une jeune fille de 15 ans, forte dans sa tête, dit Nicola dans Paris Match en 2017. (...) C'est ce que je chante dans 2033 par exemple, où je dis que je serai toujours là pour elle." Avant d’ajouter qu’à soixante ans, sa plus grande crainte, pour lui qui a déjà perdu un frère jumeau est bien de “laisser” ce qu’il aime.
Il a aussi évoqué la mère de Théa sans la nommer dans une interview accordée au magazine Paris Match paru en septembre 2017 :
"Je suis toujours amoureux de la mère de ma fille, c'est quelque chose d'indélébile. D'autant que, quand il s'agit de ma famille, je vis avec le sentiment constant qu'ils me manquent, même quand ils sont là.
J'ai toujours l'impression de ne pas être 100 % disponible. Je culpabilise beaucoup d'avoir toujours une idée en tête. C'est pour ça que la séparation m'est de plus en plus pénible et, quoi qu'il arrive, le temps se raccourcit pour moi de toute façon. Tout passe tellement vite. Combien de fois je regrette de ne pas être resté avec ma fille."
En dehors de la vie publique, Nicola se vante d’être un père tout ce qu’il y a de plus normal et que son quotidien ressemble à :
"celui d'un père qui va chercher ses enfants à l'école. J'ai aussi un fils. Quand je suis avec ma fille, Théa [13 ans à l'époque], il y a du boulot : éteindre la télé quand il faut, faire les courses. Mais je ne sors presque pas. Je vis plutôt en ermite. (...) Ma fille est dans une école publique, n'a pas de nounou.
Elle a de très bons résultats à l'école. (...) Je l'ai quand même prévenue qu'elle pouvait trouver des choses horribles sur son père sur Internet. Mais ma fille n'est absolument pas fan de moi."