Les luttes quotidiennes de Benoit Magimel 'La vie est un long fleuve tranquille'
Aux dernières nouvelles, Benoît Magimel fera partie du casting d’un long-métrage de Serra Albert qui est provisoirement intitulé “Bora Bora”. Occasion pour nous de vous en faire découvrir davantage sur la vie tumultueuse de ce comédien.
Arte a annoncé que Benoît Magimel sera en tête d’affiche d’un nouveau film en préparation intitulée “Bora-Bora”. À l’occasion de cette heureuse nouvelle, nous allons revenir sur la vie parfois tumultueuse de cet acteur.
UN IMMENSE COMÉDIEN
Depuis ses débuts en 1988 dans “La vie est un long fleuve tranquille”, Benoît Magimel a récolté de nombreux prix. En 1997, il a récolté le Prix Michel-Simon pour le film "Les Voleurs".
Pour son rôle dans “Le pianiste”, il rafle le prix de l’interprétation masculine au Festival de Cannes en 2001. Le césar du meilleur acteur dans un second rôle lui a été également attribué en 2016 pour sa prestation dans “La Tête Haute” d’Emmanuel Bercot. Les trente ans de carrière de Benoît Magimel semblent bien remplis.
DÉMÊLÉ JUDICIAIRE
Malgré une carrière cinématographique parsemée de succès, le nom de Benoît Magimel était souvent apparu dans la rubrique faits-divers. En 2016, le comédien de 45 ans faisait parler de lui en renversant une dame de 62 ans.
Un an après, Bac du 4e arrondissement de Paris l’arrête au volant de sa voiture alors qu’il était en possession de pochons de cocaïne. Des ennuis judiciaires qui n’ont pas manqué de nuire à son image.
DES DÉBUTS TONITRUANTS
Benoît Magimel a commencé à l’âge de 13 ans en jouant le rôle d’un blondinet ébouriffé appelé Momo Groseille dans le célèbre film “La vie est un long fleuve tranquille” réalisé par Etienne Chatiliez.
Ce film l’a lié au 7e art. Depuis, le jeune homme passa le plus clair de son temps à lire des scénarios de film et rêve d’une carrière étincelante. Il était tellement sûr de lui qu’il arrêta l’école pour se consacrer uniquement à sa carrière de comédien.
LE MAL QUI LE RONGE
Autodidacte, Benoît Magimel mènera une carrière exigeante, il compte actuellement près de 70 films et séries tournés.
Cet homme mystérieux et tenace avait dévoilé le mal qui le rongeait dans un tribunal le 12 avril 2017 lorsqu’il a été poursuivi pour “délit de fuite”, “usage de stupéfiants” et “blessures involontaires”. Ce jour-là, il s’est confié sur la lutte qu’il mène contre son addiction au stupéfiant.
“Je prends un traitement de substitution et je me rends régulièrement aux Narcotiques Anonymes. Je vois également un médecin spécialisé dans ce domaine tous les deux mois. Et je fais aussi une thérapie, en parallèle. (…) Je n’ai pas de consommation festive. Je consomme seul, et avec beaucoup de honte”,
confiait le comédien.
UN MAL QUI NE S’EXPLIQUE PAS
Interrogé, sur ce mal qui le ronge, le comédien a avoué qu’il a beaucoup de difficultés à s’expliquer lui-même concernant cette addiction :
“À un moment, il faut savoir dire au revoir au gamin qu’on a été. La reconnaissance du père, je l’ai eue grâce au cinéma. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais le cinéma a tout de suite calmé ou réparé ça. Quant aux blessures, on ne les règle pas, mais on les porte, on fait avec, on sait faire avec, surtout”,
confiait-il avant d’ajouter qu’il s’est retiré en 2016 pour se mettre au vert.
DE MULTIPLES PROJETS POUR 2020
Benoît Magimel aura fort à faire cette année sur les plateaux de tournages. À part “Bora-Bora” d’Albert Serra, il sera également à l’affiche du drame d’Emmanuelle Bercot intitulé “De son vivant”. Un film où il donnera la réplique à Catherine Deneuve et Cécile de France.
VIE PRIVÉE
À la fin des années 1990, Benoît Magimel a rencontré Juliette Binoche en travaillant sur le film “Enfants du siècle”. De leur idylle, est née une fille appelée Hannah. Le couple s’est séparé en 2003, et le comédien tombe dans les bras de l'actrice Nikita Lespinasse.
Le 19 octobre 2011, cette dernière lui donne une autre fille appelée Djinina. Benoît Magimel, est marié à Margot depuis le 10 novembre 2018.