Albert de Monaco a hérité du trône, bien qu'il ne soit pas l'aîné des enfants de la famille
C'est le Prince Albert de Monaco qui a hérité du trône du célèbre rocher. Pourtant, il n'est pas l'aîné de sa famille et a une grande sœur qui aurait pu prendre sa place sans une loi en vigueur dans certains pays.
Le nom de cette loi est la primogéniture cognatique à préférence masculine. Un nom très compliqué pour un principe très simple et injuste : si un garçon et une fille sont au même rang dans la succession du trône, c'est le garçon qui en héritera.
Si cette loi n'est plus appliquée dans la plupart des pays qui ont encore des Rois et des Reines, elle est encore en vigueur à Monaco et en Espagne. Cela explique pourquoi Albert de Monaco est devenu le nouveau dirigeant de la célèbre ville côtière alors qu'il a une sœur d'un an son aînée. La situation aurait été toute autre s'ils étaient nés dans une autre famille royale européenne.
UNE SITUATION SIMILAIRE
Cette règle aura de nouveau un grand impact lors de la prochaine succession au trône monégasque. Albert de Monaco et sa compagne Charlène ont ensemble eu deux beaux enfants : leurs jumeaux Jacques et Gabriella.
Si la question de la succession pourrait se poser puisqu'ils sont jumeaux, dans les faits, la loi de l'article 10 de la constitution monégasque entrera en vigueur et donnera donc la priorité à Jacques pour la simple raison qu'il est un garçon.
Malheureusement, cette loi aura donc un nouveau rôle à jouer alors qu'elle est vivement critiquée dans la plupart des autres pays européens et qu'elle a d'ailleurs été abolie dans de nombreuses autres monarchies.
LES LOIS DES AUTRES MONARCHIES EUROPÉENNES
Au vu des critiques subies par cette loi depuis de longues années, certains pays ont décidé de la supprimer totalement comme par exemple l'Angleterre qui y a mis un terme en 2013. Malheureusement, l'Espagne et Monaco n'ont pas encore suivi ce bon exemple qui a permis à la Princesse Anne de ne plus se trouver derrière ses petits frères en terme de succession et à la princesse Charlotte de garder sa place devant son petit frère le prince Louis dans l'ordre de succession.
Si cette loi de la primogéniture cognatique à préférence masculine est définitivement à changer et plutôt polémique, elle n'est pas la pire loi encore utilisée par un pays Européen ayant toujours une famille royale.
Ce pays dont nous parlons ainsi est en effet le Lichtenstein, situé entre l'Autriche et la Suisse. Très petit par la taille, il est tout de même particulièrement riche et ses 38 000 habitants qui sont gouvernés par une monarchie parlementaire dont le prince Hans-Adam II est actuellement à la tête.
Mais dans cette principauté méconnue et pourtant très prisée par les amoureux des sports d'hiver pour ses magnifiques montagnes, la succession se passe de manière très particulière. En effet, il est tout simplement impossible pour une femme de monter sur le trône et si un souverain n'a pas d'héritier légitime ce sera l'un de ses neuveux qui prendra sa place.