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Décès de Gisèle Halimi : confidences sur la perte de son enfant par un “monstre sadique”

Une figure emblématique du féminisme en France, Gisèle Halimi s’est longtemps engagée à défendre les femmes de son vivant. Mais, celle qui est décédée le 28 juillet 2020 a eu aussi son propre combat, notamment son avortement.

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En 2019, Gisèle Halimi a accordé un entretien au magazine “Le Monde”. Elle s’est confiée avec franchise sur sa vie, sur son passé et également la torture dont elle a été victime, à cause, d’un médecin qu'elle qualifie de “monstre sadique”.

DÉFENSEUSE DE LA LIBERTÉ DES FEMMES

Depuis toujours, Gisèle Halimi de son vrai nom Zeiza Gisèle Elise Taïeb a été une femme battante et insoumise. À sa naissance, il n’y a eu aucune fête, sans compter le fait que son père a mis plusieurs semaines à avouer qu’il a eu une fille. Quant à sa mère, leurs relations étaient quelque peu difficiles.

Gisele Halimi au "Salon du Livre" 2007. | Photo : Getty Images

Gisele Halimi au "Salon du Livre" 2007. | Photo : Getty Images

Gisèle Halimi était contraire d’une fille docile, peureuse et qui a tendance à reculer dans la vie. Elle est dotée d'une force de caractère, et sa résistance ne date pas d'hier. D’ailleurs à ce sujet, lorsqu'elle avait 10 ans seulement, elle a fait une grève de la faim pour avoir droit à la lecture.

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Gisèle a tenu tête à sa famille en refusant la mézouza, une valeur particulière du peuple juive et c’est de cette manière qu’elle a défendu bon nombre de femmes, victimes de violences ou de maltraitances. Elle s’est aussi battue pour la libération de l’avortement, elle-même l’a pratiquée selon ses dires dans une interview avec “Le Monde”.

Gisèle Halimi à Paris, France, le 05 février 2004. | Photo : Getty Images

Gisèle Halimi à Paris, France, le 05 février 2004. | Photo : Getty Images

“J’ai beaucoup pleuré cette nuit-là”

Elle a connu la plus "profonde détresse après un avortement", à l'âge de 19 ans. Un jeune médecin, qu’elle a qualifié de “sadique”, de “monstre” est chargé de l’IVG. Les mots du médecin ont hanté Gisèle Halimi, lui disant que comme cela, elle ne recommencera pas.

“J’ai beaucoup pleuré cette nuit-là, avec le sentiment qu’on m’avait torturée pour sanctionner ma liberté de femme et me rappeler que je dépendais des hommes”,

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Gisele Halimi au congrès de la FNSEA à Grenoble, France, le 14 avril 1983. | Photo : Getty Images

Gisele Halimi au congrès de la FNSEA à Grenoble, France, le 14 avril 1983. | Photo : Getty Images

La situation l’a beaucoup marqué. Et c’est aussi à cause de cela qu’elle a créé le mouvement “Choisir la cause des femmes”.

LE FILLEUL DE GISÈLE, DÉVASTÉ PAR SON DÉCÈS

La disparition de Gisèle Halimi a dévasté plus d’uns, y compris son filleul. Ce dernier, du nom de Nicolas Bedos lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux. Il a réagi avec émotion face à la tragédie.

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