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Jacqueline Sauvage : aperçu de ses trois filles qui ont également été victimes

Au moment de sa mort le 23 juillet 2020, Jacqueline Sauvage laisse l’image d’une femme qui a eu le courage de se battre contre les violences conjugales en France. Ses filles, Sylvie, Carole et Fabienne avaient aussi subi des violences de la part de leur père.

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En 2014, on l’a condamnait à une peine de 10 ans de prison pour le meurtre de son mari. Pourtant, elle avait posé cet acte pour se libérer de l’emprise de ce dernier qui était très violent.

Victime de violence à répétition, Jacqueline Sauvage souffrait aussi de voir ses filles être les victimes de leur père. En effet, les trois filles ont confié à Madame Figaro qu’elles vivaient un enfer familial à cause de leur géniteur.

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LES FILLES ÉTAIENT AUSSI VICTIMES DE VIOLENCES

Il faisait peur à tout le monde et leur infligeait des sévices physiques violents. Elles étaient donc obligées de faire le maximum de travaux à la maison pour qu’il soit satisfait.

Ensuite, les violences sont passées du physique au sexe. Leur père a commencé à se glisser dans leur lit pour se frotter contre elles. C’est ce qu’avait expliqué Sylvie lors du procès en appel de sa mère.

Le chef de famille avait abusé de sa fille Carole sur le tapis de la salle de bain. La petite dernière a subi le même châtiment alors qu’elle avait 15 ans et demi. L’homme prenait son plaisir par force sur toutes les femmes de sa maison.

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Carole a raconté à Madame Figaro qu’elles subissaient toutes des violences sexuelles mais aucune d’elles ne savait pour les autres.

LE TRAUMATISME PSYCHOLOGIQUE

Après une enfance difficile, les filles ont eu un traumatisme psychologique. Elles avaient peur d’amener leurs enfants dans la maison familiale. Quand elles le faisaient, c’était de manière expéditive.

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Loin de la maison familiale, les filles savaient que leur mère était en danger mais elle avait trop peur pour porter plainte. Elle cherchait parfois à s’enfuir pour se réfugier chez ses filles mais il venait toujours la chercher. C’est pourquoi lorsque leur mère a décidé d’en finir, elles se sont senties libérée.

SANDRINE BONNAIRE APPELLE LES FEMMES À PARLER DES VIOLENCES

Il faut être contre les violences faites aux femmes sous toutes les formes possible. C'est le message qu'a voulu faire passer Sandrine Bonnaire dans un reportage sur le sujet. Elle a appelé les femmes à ne pas se taire face à leurs bourreaux.

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