Qui est Brahim C., le parent qui a posté une vidéo contre le cours enseigné par Samuel Paty
De nouveaux rebondissements dans l'affaire Samuel Paty. Hormis son assaillant, il semblerait qu’il y a d’autres personnes impliquées dans ce terrible meurtre. Découvrez Brahim C, un parent d’élève qui a réalisé des vidéos allant à l'encontre du cours donné par le regretté professeur.
Le France entière a été terriblement secouée par l’affaire Samuel Paty. Et à juste titre, étant donné la violence avec laquelle ce meurtre a été perpétré.
De ce fait, une enquête a été ouverte afin de débusquer ceux qui sont impliqués de près ou de loin à ce crime odieux. Peu à peu, le voile s'éclaircit et il semblerait que Brahim C., un parent d’élève soit officiellement mêlé à l’assassinat du regretté professeur.
LES CIRCONSTANCES DE SON DÉCÈS
Le 16 octobre 2020, c’est avec effroi que les Français avaient pris connaissance du terrible meurtre de Samuel Paty. Ce dernier avait été retrouvé décapité non loin du collège Le Bois d’Aulne à Conflans Sainte-Honorin, où il enseignait.
Quelques jours avant son décès, ce professeur d’Histoire-Géographie avait montré une caricature du prophète Mahomet dans un de ses cours. Malheureusement, ce cours en a irrité certains.
Autant dire qu’il n’a plus connu la tranquillité après avoir donné ce cours. Il a même fait l'objet de menaces. Hélas, un de ses persécuteurs est passé à l’action, en prenant sauvagement sa vie.
Quoi qu’il en soit, son assaillant a perdu la vie quelque temps après avoir assassiné le professeur. En effet, il a péri après avoir reçu plusieurs balles de la police. Il s'agissait d’Abdoullakh Anzorov, un jeune Tchétchène de 18 ans qui était connu des services de police.
L'IMPLICATION DE BRAHIM C.
Il semblerait que l'assaillant ne soit pas le seul impliqué dans cette affaire macabre. Brahim C, un parent d’élève avait posté une vidéo témoignant de sa colère contre le cours de Samuel Paty.
Il s’était notamment servi de Facebook pour véhiculer son mécontentement contre cet enseignant. Le plus troublant, c’est que sa dernière publication date du vendredi 16 octobre, à peine quelques heures avant le meurtre du professeur.
Les enquêteurs de la SDAT et de la DSGI ont même découvert que ce parent d’élève avait échangé avec l’assaillant sur WhatsApp, et ce, à plusieurs reprises.
Les raisons de son implication sont assez troublantes. Non seulement, sa fille n’était pas présente lors du fameux cours de Samuel Paty mais en plus, les enquêteurs ont découvert qu’il se servait de certaines vidéos relayées sur Facebook afin de récolter des dons pour une association dont il est vice-président.
Les enquêteurs ont également découvert que cette association était en étroite relation avec “Ummah Charity”. Brahim C. a même reçu des dons de leur part, le lendemain du meurtre. Il faut savoir que “Ummah Charity” est une association trouble, ciblée par la police.
DES CIRCONSTANCES AGGRAVANTES
Si Brahim C. a d'ores et déjà été placé en garde à vue, il semblerait qu’il ait des antécédents criminels.
En 2014, il avait déjà eu à faire à la justice lorsque Khadija C., sa demi-sœur handicapée était partie pour la Syrie.
Il va de soi que ce départ n’est en rien un voyage d’agrément. Certains disent même que sa demi-sœur, tout juste âgée de 17 ans, au moment des faits, avait été embarquée dans une cause douteuse, par un homme, tout aussi trouble. D'ailleurs, ce dernier a par la suite été condamné à 8 ans de prison après avoir été interpellé par les autorités françaises.
Quant à sa demi-sœur, elle fait l’objet d’un mandat de recherche. Pire encore, elle serait retenue contre son gré dans un camp d'Al Hol en Syrie avec d'autres enfants.
Depuis, Brahim C. est très sensible au calvaire des enfants détenus au Kurdistan syrien. Il a même signé une pétition en faveur de ces derniers, en janvier 2020.
PUPILLE DE LA NATION
Des hommages en tout genre pleuvent depuis l’ignoble meurtre de Samuel Paty. Le plus malheureux, c’est que son fils de 5 ans se retrouve désormais orphelin. Jean-Michel Blanquer a d'ailleurs officiellement annoncé que ce petit garçon recevra le statut de pupille de la nation.