L'affaire Elisa Pilarski : Curtis, le pit-bull est responsable de son décès
La mort d'Elisa Pilarski survenue il y a près d'un an a bouleversé la France entière et après une enquête qui a traîné en longueur, la vérité a enfin été faite sur son destin tragique.
Les experts ont enfin rendu leur verdict et ont permis à la famille d'Elisa Pilarski de découvrir enfin ce qui lui était arrivé et de pouvoir enfin faire son deuil.
Les expertises qui ont enfin rendu leur verdict incriminent Curtis, le chien de la jeune femme qui aurait mordu Elisa durant leur promenade et qui aurait fini par la tuer. Une terrible nouvelle qui permet au moins à ses proches d'être fixés.
DES PREUVES ACCABLANTES
Si au départ certains proches pensaient que Curtis était innocent car Elisa côtoyait ce chien et son maître depuis plusieurs mois et qu'elle avait l'habitude d'être entourée par ces animaux à quatre pattes. Mais d'après les conclusions des scientifiques et certains témoignages, le pitbull apparaît comme le coupable le plus évident.
Après que les chiens de la chasse à courre ayant eu lieu non loin du drame aient été accusés, des tests ADN ont été effectués et l'avis d'experts ont été demandés. Des vétérinaires ont ainsi partagé des rapports qui innocentent les chiens qui passaient dans la forêt de Retz dans l'Aisne au moment des faits.
En effet, d'après les informations partagées par le Courrier Picard, les médecins ont affirmé que les morsures retrouvées sur le corps de la jeune femme qui était enceinte de six mois ne pourraient en aucun cas correspondre à la mâchoire des chiens de la chassse à courre alors qu'elles pourraient très bien avoir été faites par Curtis.
Si la forme et la taille des morsures n'était pas un indicateur suffisant, le comportent suspect de Curtis depuis le décès de sa maîtresse ne vient qu'alourdir les soupçons qui pèsent sur lui. Le qualifiant de comportement de "prédation détourné de sa fidélité", les experts ont tenté d'expliquer le comportement agressif du pitbull en se penchant sur les concours auxquels il a participé mais aussi sur l'élevage dont il est issu.
En effet, il s'avère que Curtis a été adopté par son maître aux Pays-Bas chez une éleveuse qui ne respecte pas les normes imposées par l'organisation canine mondiale aux élevages et aux compétitions. De plus, le chien a participé à de nombreux concours dans ce pays durant lesquels il devait faire preuve d'agilité avec des sauts, d'obéissance durant certaines épreuves mais aussi de force en prouvant la puissance de sa mâchoire à l'aide de morsures.
Plus accablant encore, le témoignage d'une bénévole qui s'est occupée de Curtis et a été attaquée par le chien. Elle raconte qu'il lui a sauté dessus, qu'elle l'a repoussé et qu'il est revenu à la charge en s'attaquant à sa jambe, refusant ensuite de la lâcher. Une expérience traumatisante qui dresse malheureusement un portrait bien sombre du chien que promenait Elisa Pilarski avant son décès.
Pour finir, Curtis a été décoré de plusieurs médailles lors de concours en Belgique réservés aux pitbulls, une race de chien qu'il est interdite d'exporter dans l'hexagone ce qui explique pourquoi son maître le présentait comme un croisé lévrier whippet et patterdale terrier.