"La Maladroite" : le dur destin de la jeune Marina, à l'origine du film acclamé
En 2019, France 3 a diffusé un téléfilm bouleversant intitulé "La Maladroite". Une fiction inspirée d'une histoire vraie d'une petite fille maltraitée par ses parents, appelée Marina Sabatier. Plus d'un an plus tard, celle-ci a été rediffusée sur la chaîne France 2.
La fiction est une adaptation du roman éponyme d'Alexandre Seurat, réalisé par la célèbre réalisatrice Eléonore Faucher et dont les scénarios ont été écrits par la scénariste Françoise Charpiat.
L’HISTOIRE DE MARINA SABATIER
Marina Sabatier était une petite fille qui a vécu une enfance terrible. Battue et maltraitée (physiquement et psychologiquement) par ses deux parents, Eric Sabatier et Virginie Darras, depuis sa plus tendre enfance. Contrairement à ses frères et sœurs, la fillette a été martyrisée jusqu'à en perdre la vie.
En effet, selon les informations de CNEWS, celle qui a été incarnée par Stella dans le téléfilm d'Eléonore Faucher avait été frappée à "coups de pied, de poing ou de sangle" par son père et sa mère depuis petite. Ils l'ont même laissée sur sa faim et l'ont enfermée dans une cave.
“[Elle était] nue et bâillonnée ; plongée dans des bains glacés ou brûlants ; forcée à porter des charges particulièrement lourdes, sans chaussures, jusqu'à en avoir les pieds déformés”,
a été rapporté dans leurs colonnes.
La jeune fille portait en elle les blessures, les bleus, les cicatrices et les marques des sévices que ses parents lui avaient infligés. Pourtant, elle les aimait toujours et ne les a jamais dénoncés. D'ailleurs, c'est un proche de sa mère qui a déposé une première plainte en 2006, mais sans succès.
De plus, chaque fois qu'on l'interrogeait sur les blessures cachées sous son vêtement épais à col roulé, Marina trouvait toujours des excuses pour ne pas dire la vérité. Stella, dont le personnage est joué par la petite comédienne Elsa Hyvaert, a par exemple dit à l'écran :
"Je suis maladroite".
Mais les soupçons ne se sont pas arrêtés là. Sa famille avait même pris la décision de déménager à Saint-Denis-d'Orques, et plus tard à Ecommoy. Outre les plaintes de la famille de sa mère, du médecin de l'école, sa directrice et son institutrice ont également alerté les services sociaux, mais en vain.
LA DISPARITION DE LA FILLETTE
C'est dans la soirée du 6 au 7 août 2009 que Marina Sabatier a rendu son dernier souffle après avoir subi les sévices que son propre père et la femme qui lui a donné naissance lui ont infligés. Une nuit traumatisante que tous deux ont racontée lors de leur procès.
“ils l'ont notamment forcée à boire un verre à moutarde rempli de vinaigre et une cuillère de gros sel. Les coups pleuvent, les douches glacées s'enchaînent…”,
a relaté CNEWS, soulignant ensuite que ses parents l'avaient même laissée "prostrée sur le sol de la cave".
Mais avant que ses parents ne la laissent là, la fillette de 8 ans avait souhaité une bonne nuit à sa mère qu'elle aimait tant malgré tout.
Quelques semaines plus tard, les enquêteurs ont retrouvé son corps sans vie, blotti dans une caisse en plastique et recouvert de béton, dans le local technique d'une entreprise. Son père a déclaré qu'elle était morte "accidentellement".
Lors de leur procès qui s'est déroulé en juin 2012, devant la cour d'assises de la Sarthe, Eric Sabatier et Virginie Darras ont été jugés et condamnés à 30 ans de "réclusion criminelle" avec un délai de sûreté de 20 ans pour "des actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort de leur fille".
LE DÉCÈS D’ANNA TEPLOVA
Le mardi 17 novembre 2020, une jeune femme de 18 ans a été tuée dans un parc aquatique de Minsk, en Biélorussie, alors qu'elle passait un bon moment avec son petit ami. Découvrez tous les détails de cette terrible tragédie.