Crash du Rio-Paris : les familles des 228 victimes reprennent espoir en la justice
Cela fait plus de onze ans que le vol AF447 entre Rio et Paris s'est écrasé. Le mercredi 27 janvier 2021, le parquet de Paris a demandé le renvoi d'Air France et d'Airbus devant le tribunal correctionnel. Une lueur d'espoir pour les familles des 228 victimes de ce terrible accident.
L'horrible catastrophe qui s'est produite en juin 2009 a non seulement touché le cœur des proches des passagers et des membres de l'équipage décédés, mais aussi celui de nombreuses autres personnes qui ont vu la triste nouvelle.
Selon les informations rapportées dans les colonnes du Parisien, suite à la réquisition du parquet, la cour d'appel doit valider ou non le procès prévu le 4 mars 2021.
LES DÉTAILS DU DRAME
Le 1er juin 2009, un terrible accident a eu lieu. Un des avions de la compagnie Air France qui relie Rio et Paris a eu un crash. L'Airbus A330 s'est échoué dans l'océan Atlantique, entraînant la mort de 228 personnes, dont 216 passagers et 12 membres d'équipage.
Cette catastrophe a plongé de nombreuses personnes dans un profond deuil. La plupart d'entre elles ne peuvent pas tourner la page et espèrent de tout leur cœur que justice sera faite. Tout comme Danièle Lamy, l'une des proches des victimes, qui attend depuis des années qu'un procès ait lieu.
Plusieurs questions telles que : qu’est-ce qui a provoqué ce crash ? ont sans doute été posées. Le magazine Elle a rapporté que l'Airbus a mis "3 minutes 30" avant de s'échouer dans l'océan. Il a également rapporté que les boîtes noires de l'avion ont été récupérées deux ans après la tragédie, à plus de 4 000 mètres de profondeur.
Selon la déclaration du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation (BEA) :
“Peu de temps avant le crash, les pilotes présents dans le cockpit ont vu s’afficher deux vitesses différentes pendant moins d’une minute. L’une d’elle indiquait une chute brutale”.
Un des pilotes avait même pu avertir les équipages, peu avant l'enregistrement des boîtes noires, qu'ils allaient entrer dans une zone de "fortes turbulences".
“On devrait attaquer une zone où ça devrait bouger un peu plus que maintenant il faudrait vous méfier là”,
Hélas, après avoir lutté pendant quelques minutes pour reprendre les commandes de l'avion, le pilote automatique s'étant déconnecté, il a touché l'océan.
LA RÉQUISITION DU MINISTÈRE PUBLIC
À l'automne 2019, les juges d'instruction ont signé une ordonnance de plus de 100 pages de non-lieu en faveur d'Air France et d'AirBus. Pour eux, la véritable cause de ce drame est en fait :
“La perte de contrôle de la trajectoire de l'appareil par l'équipage, ayant entraîné le décrochage de l'appareil sur une trajectoire descendante jusqu'à l'impact. Cette perte de contrôle résulte des actions inadaptées en pilotage manuel.”
Ils ont même considéré que l'entreprise et le constructeur n'avaient commis "aucune faute pénale". Des décisions et des conclusions qui n'ont pas du tout plu aux avocats des proches des victimes.
De son côté, le parquet générale de Paris a dit :
“L'ensemble des analyses techniques, corroborées par des auditions, met en évidence l'insuffisance de formations et d'informations délivrées par la société Air France à ses équipages".
Selon Le Parisien, le ministère public a même dénoncé les "manquements fautifs" d'Air France. Il a également confié qu'Airbus avait sous-estimé "la dangerosité des incidents anémométriques consécutifs au givrage des sondes".
LES VICTIMES DU CRASH D’HÉLICOPTÈRE
En décembre 2020, un hélicoptère s'est écrasé en Savoie. Un terrible accident qui a entraîné la mort de deux personnes, dont Amaury et Stéphane. Une tragédie qui a plongé leurs familles dans le deuil. S'ils ne sont pas très connus, découvrez plus d'informations à leur sujet.