Décès de la petite Mila : la belle-mère de la fillette de 2 ans, accusée, a enfin avoué
Depuis quatre ans, Sabrina Meulen est poursuivie pour usage de violence, ayant entraîné la mort non préméditée d’une petite enfant de 2 ans.
Le procès a débuté le vendredi 12 février 2021, et se déroule au tribunal d’assises des Pyrénées-Orientales. Et alors que le procès se poursuit, elle a d’une manière soudaine, décidée de changer de tactique de défense le mardi 16 février 2021.
DES AVEUX MITIGÉS
Sabrina Meulen est une jeune femme de 35 ans, mère de quatre enfants, poursuivie depuis quatre ans, pour violence ayant entraîné la mort d’un enfant de deux ans.
La petite Mila vivait avec son père, qui en avait reçu la garde exclusive, peu avant son incarcération, il avait pris la peine de confier à sa compagne Sabrina Meulen la garde sa fille.
Mardi 16 février 2021, après trois jours de procès, la jeune femme a reconnu avoir usé de violence sur la petite, ce qui aurait certainement causé sa mort.
Mais néanmoins, elle a réfuté les accusations de sévices répétés sur la fillette. Quant à la question de savoir d’où viennent les bleus que le légiste avait soulignés, elle dit ne pas le savoir.
LA THÉORIE DE L’ACCIDENT BALAYÉE DU REVERS DE LA MAIN
En août 2016, une petite fille de deux ans succombait dans la petite ville de Trouillas, près de la commune de Perpignan. La raison évoquée par sa belle-mère, était une chute dans les toilettes.
Une ligne de défense qui a été balayée du revers de la main lors du deuxième jour du procès par les scientifiques de la médecine légale, venus faire leur témoignage le lundi 15 février 2021.
D’entame de parole, le légiste qui avait autopsié le corps de la petite Mila, a rejeté la thèse d’une simple chute dans les douches, à cause de la présence sur le corps de la fillette, d’une multitude d’ecchymoses.
En attendant le verdict, la grand-mère paternelle de la petite a été soulagée d’avoir pu dire tout haut, tout le mal qu’elle pense de Sabrina Meulen depuis le décès de sa petite-fille.
DÉCÈS DU PETIT TONY : LE PROCUREUR REQUIERT 30 ANS DE RÉCLUSION
Le petit Tony âgé de 3 ans, avait succombé face aux poings de son beau-père, le 26 novembre 2016. Lors de son procès, le procureur avait demandé une condamnation de 30 ans de prison.