Affaire Yuriy : le garçon donne une première interview aux enquêteurs - tous les détails

Plusieurs semaines après son hospitalisation, Yuriy, le collégien violemment agressé le 15 janvier 2021, parle pour la première fois.

Le garçon de 14 ans a été agressé par une bande de jeunes individus à proximité de la dalle Beaugrenelle. Gravement blessé, il a été transporté d’urgence à l'hôpital.

D’après sa mère, son fils Yuriy s’est trouvé dans un piteux état et avait même du mal à parler, étant traumatisé. Un mois après son hospitalisation, l’adolescent se porte mieux et pour la première fois, il a été entendu par les policiers dans le cadre de l'instruction selon les sources de BFMTV.

DES MINEURS MIS EN EXAMEN

Les images de l’agression de Yuriy ont fait le tour des réseaux sociaux au mois de janvier. Le collégien a été vu, tabassé par des dizaines d’autres adolescents, armés de battes et de bâtons. Ils ont roué de coups Yuriy et l'ont laissé pour mort sur terre après.

Heureusement, les pompiers sont rapidement arrivés sur place et ont secouru le jeune garçon. Selon le bilan de l'hôpital, Yuriy souffrait de plusieurs blessures au crâne mais aussi dans tout le corps. Et il se trouve aussi qu’il a été traumatisé et avait du mal à articuler.

Ainsi, onze mineurs ont été mis en examen, soupçonnés d'être à l’origine des maux de Yuriy. Ils ont été présentés à un juge d'instruction fin janvier et début février et finalement six d’entre eux ont été mis en détention.

YURIY PARLE POUR LA PREMIÈRE FOIS

Quant à Yuriy, il a pu parler pour la première fois le 24 février 2021. Il s’est exprimé auprès des policiers mais en raison de sa santé encore fragile, l’entretien a été limité à une heure et demie seulement.

En effet, bien qu’il aille mieux désormais, l’avocat de l’adolescent tabassé a affirmé qu’il est toujours en rééducation.

LES CIRCONSTANCES DE L’AGRESSION

Les enquêteurs continuent d’éclaircir l’affaire et très récemment, ils ont même arrivé à une conclusion. Le lynchage de Yuriy s’agirait d’une vengeance compte tenu du fait que la victime appartenait à une bande.