
Anne Parillaud avoue avoir été victime d'inceste : "On vit avec des blessures"
Anne Parillaud raconte avoir été victime d'inceste par son père. L'actrice française évoque ses traumatismes d'enfance.
Invitée sur le plateau de "C à vous" le mercredi 28 avril 2021, Anne Parillaud confie qu'elle s'est inspirée de son enfance douloureuse pour son ouvrage intitulé "Les Abusés". Par la même occasion, elle raconte l'horreur qu'elle a subi pendant son enfance. Tour d'horizon sur ces accusations d'inceste dont son père fait l'objet.
ZOOM SUR CETTE TERRIBLE RÉVÉLATION
Son dernier livre raconte une passion déchirante dont le personnage principal est une victime de l'inceste. Questionnée par l'animatrice Anne Elizabeth Lemoine, l'invitée révèle ses secrets au grand jour. La comédienne confie avoir été elle-même dans la place du victime et évoque ses traumatismes incestueux.
Anne Parillaud est revenue sur l'acte incestueux qu'elle et ses sœurs ont subi pendant de longues années de la part de leur père. Une situation incomprise par sa famille.
Lorsqu'elle s'est confiée, celle-ci a expliqué :
"Je me suis sentie beaucoup incomprise, à commencer par mon milieu familial. À partir du moment où le socle affectif est déséquilibré, ne vous reconnaît pas une valeur, on cherche à se valoriser à travers une existence artistique."
RÉVÉLATION ALARMANTE DANS LE LIVRE DE CAMILLE KOUCHNER
Pour rappel, Camille Kouchner s'est confié dans son livre, qui est paru le jeudi 7 janvier 2021, des accusations incestueuses à l’encontre de son ex-beau-père.
La juriste décide de briser le silence à l'aide de son ouvrage et accuse ouvertement l’ancien ministre de violences sexuelles sur son frère lorsqu'il n'était âgé que d'une dizaine d'années.

Olivier Duhamel | Photo : Getty Images
AMNÉSIE TRAUMATIQUE
La comédienne parle de l'amnésie traumatique dont elle a été victime. En effet, Anne Parillaud déclare qu'elle n'arrive plus à mettre la main sur ses souvenirs de cette époque :
"C'est plus violent parce qu'en fait on est dans un doute, aussi bien vis à vis des personnes en question et vis à vis de nous-même. On vit avec des symptômes, des blessures et on ne comprend pas toujours leur origine",
Elle reconnaît que le procesus de déni leur a été d'une protection, mais au final la plupart des victimmes finissent par "disnjocter".