Amandine, 13 ans, décédée : elle “était le souffre-douleur de sa mère”, selon le père
Le père d’Amandine est sorti de son silence et a pointé du doigt son ex-femme, la désignant comme quelqu’un de manipulateur et de violente.
Les enquêteurs sont en train d’essayer d’extirper la vérité de la mère de famille et du beau-père, placés en détention provisoire le 27 mai. Pendant ce temps, le père biologique de la victime se désole de ne pas avoir pu sauver sa fille à temps.
UNE FEMME MANIPULATRICE
Frédéric Florès dépeint son ex-femme, Sophie, comme une personne manipulatrice et qui, apparemment, s’était particulièrement acharnée contre Amandine.
Selon lui, la petite fille était son souffre-douleur depuis ses 2 ans et demi. Il y aurait même eu un moment où Sophie avait insisté pour la mettre en internat dès la primaire et un autre où elle ne voulait pas que la gamine parte en vacances avec eux en famille.
“Sur nos trois enfants, c'était toujours Amandine qui était punie par sa mère. Elle ne l'amenait jamais avec elle”,
confia-t-il.
A la gendarmerie. | Photo : Google Street View
UNE SÉPARATION COMPLIQUÉE
Bien qu’il eût voulu être plus présent pour sa fille, l’homme n’en a plus eu l’occasion depuis leur séparation. En effet, une décision de justice sortie en 2016 ne lui permettait de voir ses enfants qu’une fois par mois, le samedi, de 10h à 17h.
Et pourtant, même pendant cette période, Frédéric n’aura pas la possibilité de les voir, car son ex-femme en aura décidé autrement. Il aurait porté plainte à plusieurs reprises, mais “la justice est restée sans réaction”.
Finalement, après avoir été séparé de sa fille pendant trois ans, c’est juste avant ses obsèques qu’il la verra pour la dernière fois, avec un corps extrêmement maigre et un visage marqué.
Le père de famille a notamment déploré l’état de sa fille qui, apparemment, n’avait plus “que la peau sur les os, comme si elle avait vécu l’holocauste".
Malgré qu’on sache que la petite fille est morte d’une crise cardiaque, il reste encore de nombreuses zones d’ombres concernant cette histoire. Frédéric, quant à lui, a déclaré vouloir récupérer ses deux autres enfants, placés en famille d'accueil.
Mais avant tout, le père de famille veut connaître la vérité pour que justice soit faite pour Amandine.
ASPHYXIÉ AVEC DES MORCEAUX D’ÉPONGES
Ce drame à Hérault fait écho à celui qui s’est passé à Acton, où une mère de famille a été accusée d’avoir tué son fils autiste durant le confinement.
Elle a nié être l’auteur de l’assassinat de son fils, mais a plaidé coupable pour homicide involontaire.
Selon vous, qu’est-ce qui pourrait amener une mère de famille à laisser mourir son propre enfant ? Qu’auriez-vous fait à la place de Frédéric ?
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