Féminicide de Julie Douib : les mots-clés que son meurtrier a cherché sur Internet
Le procès de Bruno Garcia-Cruciani s’est tenu le 10 mai 2021. Si ce dernier est accusé du féminicide de Julie Douib, les mots-clés trouvés sur son ordinateur laissent à penser qu’il s’agit d’un acte prémédité.
En 2019, le meutre de Julie Douib a mis en lumière les affaires de féminicide. Dès lors, le père de la victime ne cesse de se mobiliser pour la cause des femmes. Pour ce qui est de Bruno Garcia-Cruciani, il s’était rendu de lui-même, pour confesser le meurtre de son épouse.
En revanche, il a toujours nié avoir prémédité le meurtre. Pourtant, certains éléments de l’enquête ont tendance à prouver le contraire. En tout cas, les journalistes du Monde, mais aussi du Figaro soutiennent cette théorie.
Julie Douib. | Photo : Twitter/ Stop Féminicides
PAROLES PRÉMONITOIRES
Victime de violences conjugales, Julie Douib avait eu le courage de porter plainte contre Bruno Garcia-Cruciani, son mari et père de ses enfants. Peu de temps avant sa mort, elle avait d’ailleurs déposé plainte à 7 reprises.
Cela dit, toutes ont été classées sans suite. Ce, malgré le fait que sa dernière plainte ait été particulièrement alarmiste. Selon les dires de son père, elle était allée les voir pour les avertir que son compagnon avait une arme.
Lassée de ne pas être prise au sérieux, Julie Douib avait même déclaré :
“Il faudra qu’il me tue pour qu’on me prenne au sérieux ?”
Les Parents de Julie Douib. | Photo :Twitter /franceinfo
Ces paroles se sont avérées prémonitoires, puisque le 3 mars 2019, elle est abattue par son mari après avoir reçu trois balles.
ACTE PRÉMÉDITÉ ?
Réfutant la préméditation, Bruno Garcia-Cruciani est dans de beaux draps. Selon Le Monde, l’instruction a relevé qu’il avait pris soin de mettre un silencieux au canon de l’arme avec lequel il a prévu de tuer sa compagne.
Julie Douib. | Photo : Twitter/La Provence
Sans compter qu’il avait mis sa voiture en vente et offert des billets d’avion à sa sœur et son beau-père pour garder ses enfants. Le Figaro révèle même que peu de temps avant de passer à l’acte, il aurait entré des mots-clés glaçants sur son moteur de recherche.
“Peine pour homicide avec arme’, “peine pour homicide”, “avocat en droit criminel”, aurait-il tapé sur Internet. Il aurait même fait des recherches sur des endroits où il aurait pu fuir : “partir vivre en Thaïlande” ; “s’établir en Thaïlande”.
BRÛLÉE VIVE PAR SON MARI
Certains actes de barbarie sont à peine croyables. Chahinez, une femme de 31 ans, a d’ailleurs été brûlée vive par son mari. Découvrez-en davantage sur cette affaire.
Chahinez, 31 ans, brûlée vive par son mari | Photo : Twitter/BFMTV
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