L’avocat de Cédric Jubillar réfute les charges : "Podomètre", "lessive d’une couette"
Rebondissement dans l'affaire Delphine Jubillar. Le Maître Jean-Baptiste Alary, l'avocat du suspect réagit sur les accusations qui pèsent sur son client. Découvrez sa réponse.
Suite à la découverte de nouveaux éléments sur l’affaire de la disparition de la disparue du Tarn, son compagnon a été interpellé par la force de l'ordre, et fait actuellement l’objet d’une enquête pour “meurtre aggravé”. En direct sur NRJ12, dans la quotidienne de "Crimes et faits divers", l'avocat de Cédric a réfuté certaines choses.
JURIDIQUEMENT INCOHÉRENT
Invité sur le plateau de l'émission de Jean-Marc Morandini, Maître Jean-Baptiste Alary avait manifesté sa colère concernant la manière dont s'est déroulée la garde à vue de son client, mais également le fait que celui-ci soit mis en examen pour “meurtre aggravé”.
Selon lui, cela est juridiquement incohérent. D'autant qu'il juge que les enquêteurs ne disposent pas d’assez de preuves solides pour appuyer leurs arguments.
"Ce sont les indices graves ou concordants qui conduisent à des mises en examen. Au niveau des indices, c’est assez pauvre”,
Suite à quoi, il avait évoqué son attachement à la présomption d'innocence qui fait que son client reste innocent tant qu'aucune preuve objective et incontestable n’ait été prononcée à son encontre.
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DES PREUVES CONTESTÉES
Au cours de son interview, l’avocat de Cédric Jubillar avait également fait part de son opinion concernant les éléments qui ont conduit à la mise en examen de son client.
D’abord, en ce qui concerne l’indication du podomètre du téléphone de ce dernier, il avait expliqué qu’il se pourrait que le plaquiste ait fait 40 pas avec son téléphone et que, par la suite, il l'aurait déposé pour continuer la recherche de sa compagne le soir de la disparition.
Pour l’histoire de la couette dans la machine à laver, il avait déclaré que c’était un peu léger pour constituer une preuve contre le trentenaire.
"On ne sait pas si c'était une couette. Quelles analyses ont été réalisées sur cette couette ? Quels sont les résultats ?”,
s’était-il demandé avant de conclure qu’avant de confirmer quelque chose, il faudrait s’assurer que pas mal de conditions soient réunies.
DÉFENDU PAR SA PETITE AMIE
Alors que l'enquête sur l’affaire Delphine Jubillar progresse, les gens sont assez partagés quant à la possibilité de la culpabilité du compagnon de la victime. Si tout le monde semblait être contre lui, sa nouvelle compagne, quant à elle, lui avait apporté son soutien.
Cédric Jubillar, mari de la femme disparue Delphine Jubillard, le 23 décembre 2020. | Photo : Getty Images
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