51 ans sans Luis Mariano : maison familiale à Arcangues sa lutte pour son héritage

Le 14 juillet 2021, cela fait 51 ans jour pour jour que le chanteur Luis Mariano a disparu. En ce triste anniversaire, zoom sur la vie du chanteur.

Un grand nombre de chanteurs défilent sur les ondes, mais certains marquent plus que d’autres. Ce fut notamment le cas de Luis Mariano qui reste présent dans les mémoires, 51 ans après son décès. Il faut dire que le chanteur a eu un impressionnant parcours.

Ses états de services sont tels qu’il jouissait d’une grande renommée aussi bien en France qu’en Espagne, en Amérique latine et même au Québec. Après sa mort, son nom a néanmoins fait la Une des médias pour une sombre histoire d'héritage.

UN GRAND CHANTEUR D’OPÉRETTE

Né en Espagne en 1914, il hérita du nom de Mariano Eusebio González y García. Il faut savoir qu’il s’est passionné très tôt pour la chanson. Doté d’incroyables capacités vocales, il intègre une chorale dès l’âge de 14 ans.

Dans les années 30, il intègre même un groupe du nom d’"Eresoinka", en qualité de ténor soliste. Lui permettant ainsi de partir en tournée dans des villes européennes.

Il va de soi que son talent lui a permis d'intégrer aisément de prestigieuses écoles de chant. En l'occurrence, le conservatoire de Bordeaux. Par la suite, il a pu vivre de sa passion. D’autant qu’il a eu la chance de faire les bonnes rencontres. À commencer par la cantatrice Jeanne Micheau.

Dès 1943, il commence à chanter sur la scène du Palais de Chaillot. Face au succès, il a rapidement hérité du nom de scène, Luis Mariano. Sans compter qu’il a eu l’honneur de chanter avec les plus grands noms de la chanson française, à l’instar d’Yves Montand ou d’Edith Piaf.

En 1945, il fait définitivement asseoir sa renommée avec le titre “Maria Luisa”, issue de son opérette “La belle de Cadix”. D'autant que ce titre a dépassé le million d'exemplaires vendus. S'ensuit ensuite “Mexico’ qui lui ouvre les plus grandes scènes du monde.

UN HÉRITAGE TRÈS DISPUTÉ

Après avoir brillé sur les plus grandes scènes d'opérette, Luis Mariano a hélas succombé en 1970.

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Ayant rendu l’âme à Paris, il s’était d’ailleurs établi en France dès ses jeunes années au conservatoire de Bordeaux. Il était même propriétaire d’un domaine de 20 hectares à Arcangues. S’il l’a légué en héritage, cette propriété a par la suite fait l’objet de discorde parmi les siens.

Pour rappel, celui qui fut surnommé le ténor de l’opérette, n’a pas eu d’enfants. Il n’a pas non plus de compagne connue à ce jour. De ce fait, son frère de cœur et son fils adoptif se disputent son héritage.

Ce frère de cœur n’est autre que Patchi Lacan, un ami proche qu’il a longtemps pris comme chauffeur. Leur amitié était telle qu’il a même adopté le fils de ce dernier, dont il est d’ailleurs le parrain. Par la suite, son fils adoptif a hérité du nom de Mariano Luis Lacan Gonzalez y Garcia.

Son fils adoptif déplore notamment le fait que son père biologique veuille laisser la maison telle quelle et s’empoussiérer au lieu d’en faire un lien d'activité et de mémoire.

Dans les colonnes du JDD, il estime que l'entêtement de son père biologique est injuste et mensonger. D'ailleurs, il n’avait pas exclu la possibilité de lui intenter une action en justice.

D'autant qu’il a fini par apprendre qu’il est le principal héritier du patrimoine du prince de l'opérette. Bien qu’il ait toujours été exclu de la gestion du domaine. Il explique cela par le fait que :

"le testament rédigé en 1968 n'a pas été fait dans les règles”

Quoi qu’il en soit, sa famille d'adoption en France hérite également de tous les revenus relatifs à Arcangues. Quant à sa sœur de sang, elle a hérité de son appartement de Madrid, ainsi que de sa villa de Malaga.

HOMMAGE

Tout comme Luis Mariano, Joe Dassin a laissé une profonde empreinte qui reste dans les mémoires par-delà son décès.

Ses fils ont notamment contribué au fait que la mémoire de leur père ait perduré. 41 ans après le décès de ce dernier, son fils Jonathan Dassin lui a d’ailleurs rendu hommage.

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