"Mon père a été otage avant de revenir différent" : Mika sur un traumatisme d'enfance
Cela fait un an, le mercredi 4 août 2021, que la capitale libanaise a été dévastée par deux grosses et violentes explosions. Une catastrophe qui a marqué la vie de nombreuses personnes, dont le chanteur Mika. Ce dernier est revenu sur cette terrible tragédie dans une interview.
C'est lors de son entretien avec la journaliste Sophie Rosemont pour le magazine Vanity Fair que Mika s'est confié. Il a parlé de ce qu'il a ressenti lorsqu'on lui a annoncé les événements survenus à Beyrouth le mardi 4 août 2020. Le chanteur a également livré son témoignage sur ses traumatismes d'enfance.
RETOUR AU JOUR DE LA CATASTROPHE
Les explosions, dont les images en photos et vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, ont fait des victimes et des dégâts très importants. Les Libanais ont d'ailleurs rendu hommage aux plus de 200 personnes décédées à la suite de cette terrible tragédie, le mercredi 4 août 2021.
Lors de son interview avec Sophie Rosemont, le chanteur et musicien britannico-libanais a d'abord expliqué qu'il ne se trouvait pas au Liban mais à la Villa Aurelia à Rome ce jour-là. Il a toutefois confié avoir ressenti une grande tristesse lorsqu'il a appris la terrible nouvelle.
“D’un seul coup, alors que je suis dans un temple du glamour, des traumatismes d’enfance, liés à la guerre, à l’impermanence du confort et de la stabilité de la vie quotidienne résonnent en moi…”,
a-t-il raconté.
SA VERSION SUR LA CAUSE DU DRAME
C'est par son téléphone que l'interprète de “Lollipop” a appris la nouvelle. Il s’est ensuite demandé pourquoi une telle tragédie s'est produite dans une ville qui “souffre déjà, politiquement, économiquement, socialement et où la jeunesse est sacrifiée”.
“Je devine que ce drame est lié à ce qui ronge le Liban : la corruption…”,
a-t-il ensuite déclaré.
SON ENFANCE
D’après ce que le chanteur Mika a révélé à la journaliste, il a vu le jour au Liban mais n’a jamais vécu là-bas. Cela ne veut en aucun cas dire que le pays ne fait pas partie de sa vie. Avec un père américain, un grand-père né à Jérusalem, le musicien est d'origine plurielle.
Plus tard dans cette même interview, le fils de Joannie Penniman est revenu sur son traumatisme d’enfance. Il a confié avoir grandi marqué par "le spectre de la guerre". D'ailleurs, son père a été esclave avant de "revenir différent".
Devenu orphelin de mère en décembre 2020, le chanteur dit avoir reçu de sa mère la chaleur de l'échange, notamment “un tempérament et une température”.
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