Sirima : le destin dramatique de la chanteuse, proche de Jean-Jacques Goldman
Du haut de ses 69 ans, Jean-Jacques Goldman est déjà passé par pas mal d’épreuves. En 1989, Sirima, sa partenaire de chant, a même été assassinée. Zoom sur le destin tragique de la chanteuse.
En 1987, Jean-Jacques Goldman avait enregistré “Là-bas”, un tube à succès en duo avec Sirima Wiratunga alias Sirima. Cette jeune chanteuse avait d'ailleurs une carrière très prometteuse.
D’autant qu’elle ne manquait pas de détermination. Cette Franco-Sri Lankaise avait notamment quitté Londres pour tenter sa chance à Paris. Quoi qu’il en soit, les choses s’accélèrent après sa collaboration avec Jean-Jacques Goldman. Si sa carrière allait bon train, sa vie privée était en revanche cauchemardesque.
La situation était telle que son conjoint a fini par l'assassiner. Mercredi 11 août 2021, France 3 lui rend d'ailleurs hommage à travers un documentaire intitulé “Elle s'appelait Sirima”.
UN MEURTRE EFFROYABLE
En arrivant en France, Sirima n’était qu’une toute jeune femme avec des rêves plein la tête. En chantant dans un restaurant chinois, elle avait notamment rencontré un Laotien qui partageait sa passion.
Peu après, ils se sont d’ailleurs mis ensemble. Toutefois, leur histoire n’avait rien d'idyllique. Et à juste titre, car l'homme menait une double vie entre elle et son ex-compagne. Qui plus est, il était violent et d’une jalousie maladive.
Kahatra Sasorith avait aussi beaucoup de mal à encaisser le succès fulgurant de sa compagne. Surtout que sa carrière à lui est restée au même point.
Jean-Jacques Goldman, Sirima - Là-bas | Photo : Yotube/Jean-Jacques Goldman
Autant dire que pour la jeune chanteuse, la situation était particulièrement délicate. Étant donné qu’elle avait eu un fils avec lui. Dans la tourmente, la chanteuse laissait transparaître sa détresse dans certaines chansons, aux paroles sombres. Notamment, avec “Sometimes Love Isn't Enough” ou encore “His Way of Loving Me”.
Un beau jour, la chanteuse de 25 ans décide de se séparer du père de son fils. Ne supportant pas l’idée d’être quitté, celui-ci en vient rapidement aux mains. Sa rage est telle qu’il la poignarde à plusieurs reprises.
Hélas, la mère de famille a succombé à ses blessures, le 7 décembre 1989. S’ensuivit alors un sentiment de stupéfaction et de chagrin pour ses fans. Et que dire de son fils, qui s’est retrouvé orphelin.
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LE PÈRE DE SON FILS, CONDAMNÉ
Il va de soi que ce crime n’est pas resté longtemps impuni. Surtout que la culpabilité du meurtrier a été rapidement établie.
D’ailleurs, le procès n’a pas traîné en longueur. Dès 1992, le Laotien est jugé coupable du meurtre de la mère de son fils.
Durant le procès, il a d’ailleurs essayé de se dédouaner sur le dos de la victime. Comme quoi, c’est Sirima qui a lancé les hostilités et qu'il n’a fait que se défendre avec l’arme du crime, que la victime aurait soi-disant voulu utiliser contre lui.
Si sa version peine à convaincre, il n’a écopé que de neuf ans d’emprisonnement. En 1991, il a d’ailleurs été expulsé du territoire français. Dans tous les cas, son passage en France aurait laissé une terrible empreinte.
Plusieurs décennies après les faits, le meurtre de la chanteuse reste gravé dans les mémoires. Pour sa part, Jean-Jacques Goldman peine toujours à se remettre de ce drame.
Pour lui rendre hommage, il laisse notamment le public interpréter les paroles de Sirima, quand il chante “Là-bas” en concert.
RARES CONFIDENCES
Jean-Jacques Goldman jouit d’une grande popularité, mais reste très discret sur sa vie privée. Il lui arrive toutefois de déroger à sa règle en évoquant sa vie en interview. Comme la fois où il est longuement revenu sur la vie qu’il a menée, ces dernières années.
Jean-Jacques Goldman sur scène | Photo : Getty Images
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