"Une affaire française" : ce qui est vrai et ce qui est faux dans la série

L'affaire du petit Grégory, retrouvé pieds et poings liés au bord de la Vologne en 1984, a été adaptée en série télévisée. La fiction “Une affaire française” s'inspire de cette grande énigme judiciaire qui a bouleversé la France entière.

La mini-série de TF1 “Une affaire française” est tirée de faits réels, l’affaire Grégory. AmoMama vous propose de découvrir le vrai du faux dans la série.

UNE VRAIE TRAGÉDIE

La date du 16 octobre 1984 restera à jamais dans les mémoires de la famille Villemin. À 21h15 précisément, le corps de Grégory Villemin a été retrouvé, ligoté et noyé, dans les eaux glacées de la Vologne, dans les Vosges.

L’histoire est loin d’être enterrée puisque le meurtrier n’a toujours pas été retrouvé. Il va sans dire que ce meurtre reste à ce jour l'une des plus grandes énigmes criminelles françaises.

L’enquête a d’ailleurs connu de multiples rebondissements depuis la disparition du petit Grégory. Près de 47 ans après le décès du garçon de 4 ans, la vallée de la Vologne est encore très marquée par ce drame.

ZOOM SUR LA SÉRIE

Le meurtre du petit Grégory a marqué l’esprit des Français. Elle a d'ailleurs inspiré la nouvelle série de TF1, baptisée “Une affaire française”.

Lundi 20 septembre 2021, à 21h05, TF1 diffuse la série “Une affaire française”, inspirée de l’enquête aux multiples rebondissements dans la ville de Lépanges-sur-Vologne.

Les deux premiers volets de la nouvelle mini-série de TF1 ont rassemblé 3,76 millions de téléspectateurs. Deux épisodes qui n'ont pas manqué de faire réagir les internautes.

DÉCOUVRIR CE QUI EST VRAI ET FAUX

Il est difficile pour les téléspectateurs de démêler le vrai du faux dans la fiction. Pour répondre aux interrogations du public, une enquête a été menée par l’Est Républicain dans le but de dissocier les éléments tirés de la réalité et ceux qui ne le sont pas.

La journaliste "Jeanne Lombardi" incarnée par Laurence Arné et qui tente de sympathiser avec le couple Villemin est un personnage fictif.

Toutefois, le rôle a été en partie inspiré de la journaliste Laurence Lacour, qui a également noué un lien particulier avec les parents de Grégory.

La scène où une quinzaine de journalistes s'introduisent de force dans leur maison est également une pure invention. C’est juste un moyen de montrer l’acharnement médiatique.

En ce qui concerne le lieu du tournage, le décor n’est pas vosgien. Le réalisateur de la fiction n’a pas voulu tourner dans les Vosges pour éviter les confrontations avec les habitants comme les difficultés rencontrées par Netflix.

Lors du tournage de la série-documentaire de la plate-forme de streaming, un drone qui survolait l’ancienne maison des Villemin avait, en effet, été pris pour cible.

Contrairement à ce que l’on a pu voir dans la série, les procureurs ne nomment pas les juges d’instruction sur le territoire français, mais sont désignés par le président du tribunal.

Lorsque le papa du petit Grégory a vu pour la première fois le corps sans vie de son enfant, il a effectivement prononcé ces mots :

"Je te vengerai, je te le promets".

Lors des procès-verbaux des auditions de Murielle Bolle, Bernard Laroche est réellement venu la chercher en voiture et elle n’est donc pas rentrée en car. Notons que la production a été dans l'incapacité de retranscrire l'intégralité de l’interrogatoire qui a duré des heures.

LA RÉACTION DES PARENTS DU GARÇON

De l'eau a coulé sous le pont depuis la disparition du petit Grégory. Cependant, cette nouvelle série inspirée de cette énigme ressasse les douleurs enfouies du passé. Pourtant, les parents du garçon affirment ne pas avoir été informés de cette fiction.

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