"J’avais un visage de boxer" : l'histoire de Guillaume torturé pour un code de carte bleue
Quatre ans après avoir été torturé par des malfrats pour son code de carte bancaire, Guillaume ne souhaite qu’une chose, que justice soit rendue. Zoom sur cette affaire, qui avait marqué plus d’une personne.
Guillaume est un jeune homme, qui avait été agressé par une bande de malfrats, tentant de lui extorquer de l’argent sur son compte Bancaire.
Des années après, le procès de ses bourreaux est sur le point de commencer. La victime a décidé de prendre la parole, afin de revenir sur cette affaire, dans laquelle il est loin d’avoir trouvé justice.
Une torture nocturne. | Photo : Shutterstock
UNE SOMBRE NUIT
À l’âge de 25 ans, Guillaume avait dû faire face à l’horreur. En effet, un jour dans un champ de l’Oise, celui-ci avait été torturé, par une bande de brigands, qui en voulaient à sa carte bancaire. L'homme avait été retrouvé nu, le corps ensanglanté, et laissé pour mort par ses bourreaux.
“Je me trouve dans un champ, il fait nuit. On me demande mon code de carte bleue ou l’on me tue.”
Un parque.| Photo : Getty Images
Quatre ans plus tard, alors que le procès de cette affaire est sur le point de commencer, la victime qui est désormais âgée de 29 ans, prête à faire face à ses détracteurs.
“Je n’attends que ça.”
UN NOUVEAU COMBAT DÉBUTE
Le lendemain du drame, Guillaume avait été retrouvé dans le champ par une promeneuse. Il avait passé deux jours dans le coma, dans un service de chirurgie maxillo-faciale à la Pitié Salpêtrière à Paris. Celui-ci était dans un état grave, et traumatisé psychologiquement.
“J’avais un visage de boxer, souffle-t-il. Prendre conscience de tout ce qu’on m’avait fait a été très compliqué.”
Une voiture de police.| Photo : Getty Images
Pourtant, c’est avec bravoure qu’il avait décidé de reprendre sa vie en main. C’est justement avec cette force, qu’il a décidé de mener le combat contre ses bourreaux. Le procès s’ouvre le lundi 27 septembre 2021, et aura lieu devant la cour d’assises des mineurs de Beauvais.
Découvrez aussi la réaction de Valérie Bacot, suite à l'énoncé des réquisitions, citées par l'avocat général.
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