Un soldat décédé a demandé à son fils d'apporter le drapeau américain sur sa tombe - Le garçon le fait et y trouve une enveloppe - Histoire du jour

En réalisant le souhait de son défunt père, Peter n’imaginait pas que sa vie et celle des membres de sa famille allait prendre un nouveau tournant. Membre de l’armée, Andrew avait demandé à son fils d’orner sa tombe du drapeau national. En se soumettant au vœu de son père, Peter a fait une découverte étonnante.

La famille Wilson a servi l’armée américaine durant trois générations. Malheureusement, aucun d’eux n’a pu revenir vivant après le déploiement.

L’arrière-grand-père de Peter avait péri dans le bombardement de sa base militaire. Son grand-père avait trouvé la mort durant la Deuxième guerre mondiale. Quant au père de Peter, il a également disparu dans un champ de bataille.

Au moment de sa mort, Peter n’était encore qu’un petit garçon de 8 ans. Il était trop jeune pour accepter cette morte brutale et injuste. Sa mère, prénommée Elsa, avait décidé d’attendre qu’il soit un peu plus grand avant de lui en parler. Elle a donc attendu que Peter fête son 11e anniversaire avant de l’amener sur la tombe d’Andrew.

En regardant la tombe de son père, Peter s’était souvenu de ce jour où il était allé lui rendre visite à l’hôpital. Trois ans plus tôt, assis à son chevet, il avait promis à son père de suivre ses pas et de devenir un brave soldat. Son père avait alors souri. Peter ne le savait pas, mais c’était la dernière fois qu’il voyait son père sourire.

Sortant de ses pensées, Peter était tombé à genoux devant la tombe et avait dit une brève prière. À la fin de sa prière, il avait déclaré :

"Papa, je ne pleurerai pas. Je suis fort. Je sais que les temps ont été difficiles pour toi aussi, toutefois, tu ne nous l’as jamais montré, tu n’as jamais pleuré devant nous, alors je ne pleurerai pas non plus."

Elsa, qui observait la scène, avait vu son fils prendre quelque chose dans son sac à dos. Il s’agissait de la casquette militaire d’Andrew et du drapeau des États-Unis d’Amérique. Peter avait accroché le drapeau à la croix érigée sur sa tombe. Il avait ensuite revêtu la casquette d’Andrew et avait effectué le salut militaire.

"En l’honneur du capitaine Andrew Wilson", avait-il dit fièrement avant de retourner vers sa mère qui se tenait derrière lui, les yeux emplis de larmes. Cette dernière lui avait demandé pourquoi il avait apporté la casquette et le drapeau. Peter lui avait répondu que c’était le souhait de son père.

"Quand il était à l’hôpital, il m’a demandé d’apporter le drapeau sur sa tombe. Il a dit qu’il serait fier de moi si je pouvais faire ça pour lui", avait-il expliqué. Très fière de son fils, Elsa lui avait conseillé de bien fixer le drapeau afin qu’il ne soit pas emporté par le vent.

Peter avait attaché une partie du drapeau autour de la croix pour s’assurer qu’il reste en place. C’est à ce moment-là qu’il avait senti un renflement derrière la croix. C’était un sac étanche avec une enveloppe collée dessus. Un mot était inscrit sur l’enveloppe : "N’ouvre que quand tu auras 16 ans, Wilson Junior, avec tout mon amour, papa".

Alors qu’il quittait le cimetière, sa mère lui avait demandé ce qu’il y avait dans le sac, mais le petit garçon avait choisi de ne rien révéler.

Cinq ans plus tard, Peter se préparait à rejoindre l’armée. Au programme, activités physiques intensives, apprentissage des affaires militaires et bien d’autres choses qui pouvaient lui servir durant son service.

À ce moment-là, Peter n’avait qu’une seule ambition : tenir la promesse qu’il avait faite à son père et rejoindre les rangs de l’armée en devenant soldat comme ceux qui l’avaient précédé. Cependant, alors que son anniversaire approchait à grands pas, Peter ignorait que son destin allait changer.

Le jour de son anniversaire, la première chose que fit Peter, ce fut de prendre l’enveloppe trouvée sur la tombe de son père et de la lire. Il avait songé à le faire plus tôt, mais il s’était retenu. Le jour J était enfin arrivé. Impatient, il avait ouvert la lettre et l’avait lu. Fébrile, il était allé annoncer à sa famille qu’il avait changé d’avis, il ne voulait plus devenir soldat.

Arrivé au rez-de-chaussée, il avait trouvé sa grand-mère, Vivi et d’autres membres de la famille attablés devant un énorme gâteau, un des fondants était décoré comme un champ de bataille. Il y avait un soldat qui tenait un fusil et visait quelque chose en l’air. "Joyeux 16e anniversaire, soldat", disait l’inscription sur le gâteau.

"Souhaitons à Pierre de réussir pour qu’il réalise ses rêves et devienne un grand soldat ! Un très bon anniversaire, mon chéri !" s’était exclamé sa grand-mère Vivi. Peter fronça les sourcils en prenant un siège : "Merci, Grand-mère, mais je ne serai pas un soldat. J’ai changé d’avis."

"Quoi ?" Grand-mère Vivi a failli faire tomber son verre de vin. Tous les autres étaient trop abasourdis pour parler. Inquiète, Elsa avait demandé à son fils ce qu’il n’allait pas. C’était d’autant plus étonnant qu’il avait passé de nombreuses années à se préparer et il ne lui restait plus qu’un an avant de pouvoir s’engager. Elle avait exigé qu’il s’explique.

"Je sais que j’ai un peu déçu tout le monde", avait commencé Peter avant de poursuivre : "Mais c’est à cause de papa. Je ne veux pas devenir un soldat à cause de papa."

Sa mère ne comprenait toujours pas. Peter avait alors sorti la lettre de son père de sa poche, et l’avait tendu à sa mère. Il était écrit :

"

Je sais que j’ai élevé mon fils pour qu’il soit un jour un homme courageux - pour qu’il soit un soldat, comme son grand-père et son arrière-grand-père. Je sais que toi aussi tu voulais devenir un soldat, mais maintenant je veux que tu abandonnes ce rêve.

Il est probable que lorsque tu trouveras cette lettre, tu seras encore trop jeune et tu ne me comprendras pas, alors j’espère que tu la liras lorsque tu seras assez âgé pour la comprendre. C’est pourquoi, lorsque j’ai demandé à l’oncle Vernon (tu te souviens de mon ami de l’armée ?) de laisser cette lettre pour toi sur ma tombe, j’ai laissé un mot pour que tu la lises quand tu auras 16 ans.

Peter, même si je sais que c’est une question de grande valeur pour chaque soldat de servir sa nation, je sais aussi que la guerre n’apporte rien d’autre qu’une profonde agonie et angoisse aux deux parties impliquées. Les gens perdent leurs maisons, leurs familles, et finalement leurs vies.

Nous devons reconnaître que la guerre n’est jamais une solution à aucun problème. La guerre est un mal qui n’engendre que misère et souffrance. N’oublie pas que la parole triomphera toujours de la force. Si deux parties parviennent à s’entendre, les différends n’apparaîtront jamais, et il n’y aura pas de guerre. Alors, mon fils, je préfère que tu deviennes un négociateur pour la paix afin d’éviter que les batailles n’aient jamais lieu. J’espère que tu ne me rejetteras pas, Peter. Papa t’a toujours aimé et est fier de toi.

Avec amour,

Ton père,

Capitaine Andrew Wilson."

Lorsque Peter eut fini de lire la lettre, il avait regardé fièrement sa mère et avait dit : "Un négociateur. C’est ce que je vais devenir, maman. C’est ce que papa veut que je devienne aussi."

Elsa a alors pris Peter dans ses bras et dit en sanglotant : "Je ne sais pas comment te le dire, Peter, mais Andrew et moi n’aurions pas pu élever un meilleur fils. Je suis si fière de toi, chéri. Tellement fier !"

Peter avait souri en enlaçant de sa mère à son tour. Il avait suivi sa résolution de devenir un négociateur. Des années plus tard, il avait réussi son pari et après avoir reçu sa première affectation, il avait fièrement mis la casquette et la plaque de son père autour du cou et s’était regardé dans un miroir.

"Le mot triomphera toujours de la force ! Tu peux le faire, Peter", s’était-il répété avant de se rendre dans la salle de négociation.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Il est préférable de résoudre les désaccords par des discussions rationnelles. L’hostilité ne devrait jamais être une option. En tant que soldat, Andrew a reconnu les conséquences de la guerre et a conseillé à Peter de choisir le chemin de la paix plutôt que celle de la violence.
• La violence n’engendre que douleur et souffrance ; il ne peut y avoir de vainqueurs dans une guerre. Comme le père, le grand-père et l’arrière-grand-père de Peter, de nombreux soldats meurent chaque jour pour l’honneur de leur patrie. Leurs vies auraient pu être sauvées si les mots avaient été utilisés pour résoudre les conflits au lieu des armes.

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