Un homme riche prévoit de démolir un vieil abri jusqu’à ce qu’il y entre et y voit sa photo d’enfance –Histoire du jour

Prévoyant de démolir un ancien abri de fortune pour y construire un centre de divertissement afin de développer son activité, un homme riche a dû changer ses projets quand il a vu une photo de son enfance sur une étagère de cet abri.

Jordan Morgan était un homme d’affaires millionnaire, ambitieux et rigoureux. Il travaillait dur pour obtenir ce qu’il désirait et ne s’arrêtait que lorsque ses objectifs étaient atteints. Pour l’instant, ce qu’il désirait plus que tout, c’était de transformer un refuge pour sans-abri de sa ville natale en un grand centre de divertissement.

Dans le cas présent, les actes de Jordan étaient quelque peu ironiques étant donné qu’il avait passé une bonne partie de sa vie dans la pauvreté. Il avait commencé sa vie professionnelle comme chargeur et avait lentement gravi les échelons jusqu’à devenir propriétaire d’une grande entreprise de construction.

Pour l’instant, il désirait créer un centre de divertissement, et pour atteindre cet objectif, il comptait acheter le terrain sur lequel un refuge pour sans-abri se trouvait. Les résidents de ce lieu s’étaient élevés contre ce projet, affirmant que cet endroit était une lueur d’espoir pour les plus défavorisés. Malgré cette argumentation, il n’en démordait pas.

Il avait fallu l’intervention de la justice pour que les parties s’accordent. Le jour où le tribunal devait rendre son verdict, Jordan s’était réveillé d’excellente humeur. Il était impatient d’entendre le verdict final, mais juste au moment où le verdict allait être prononcé, il eut un grand brouhaha à l’intérieur du palais de justice.

Le procès avait alors été ajourné jusqu’à la prochaine audience. Contrarié de voir ses plans ainsi chamboulés, Jordan sortit de la salle d’audience, mais il était confiant. Pour lui, il était clair que la décision du tribunal serait en sa faveur.

Alors qu’il s’apprêtait à reprendre sa voiture pour rendre chez lui, il vit un vieil homme s’approcher. Celui-ci lui prit la main et s’écria en tremblant : "Vous ne pouvez pas nous enlever notre maison ! Vous obligez plusieurs familles et leurs enfants à dormir dans la rue pour quelques dollars. Ne faites pas cette erreur, jeune homme. La chose la plus importante au monde n’est pas l’argent. C’est plutôt de se rassembler et d’être amical les uns envers les autres."

Jordan sourit d’un air moqueur en retirant sa main : "Un homme qui n’a pas les moyens de se nourrir me fait des leçons sur la gestion de l’argent ? Alors, je vais vous donner un conseil. Pourquoi ne pas commencer à emballer vos affaires dès que possible ? Parce que ce bout de terrain sera à moi ! Et personne ne pourra m’arrêter ! Maintenant, dégagez du chemin !"

Finalement, Jordan était entré dans sa voiture et avait demandé à son chauffeur de démarrer. Le vieil homme s’était mis à courir derrière la voiture en suppliant, mais ces cris n’avaient pas été entendus.

Quelques minutes plus tard, il s’était arrêté chez un fleuriste pour acheter des fleurs pour sa mère. Cette dernière venait de subir une opération du cœur et n’était pas encore sortie de l’hôpital. Jordan était pressé de lui annoncer la bonne nouvelle concernant son projet. Il espérait qu’il pourrait ainsi lui remonter le moral.

Toutefois, à l’annonce de cette nouvelle, il vit le visage de Mme Morgan changer. Elle avait l’air effondrée. Se tournant vers lui, elle demanda : "Comment pouvez-vous démolir une maison qui abrite tant de personnes dans le besoin ?"

"Allez, maman ! Est-ce que tu te rends compte de la valeur de cette propriété ? Si j’y développe un centre de divertissement, je pourrai y étendre mes activités, et nous pourrons examiner des propositions pour un canton."

Sa mère s’apprêtait à dire quelque chose quand elle avait commencé à sentir mal. Jordan avait immédiatement appelé un médecin. Ce dernier l’avait alors conseillé de laisser sa mère se reposer. Le fait est qu’elle était encore en convalescence et parler pouvait fatiguer son cœur.

Ce soir-là, pendant qu’il était chez lui, il se mit à réfléchir. En fin de compte, il décida de visiter le foyer avant que le tribunal ne rende sa décision. Il comptait ainsi établir un plan de base pour la réalisation des travaux. Le lendemain, il arriva sur le site avec sa secrétaire et se mit à expliquer aux constructeurs comment il procéderait dès qu’il aurait obtenu le feu vert.

Soudain, une vieille femme s’approcha de lui. Elle marchait avec une canne, ses vêtements étaient souillés et elle devait avoir plus de 90 ans. Elle l’avait longuement regardé avant de dire en souriant : "Oh, non. Regarde-toi. Tu as grandi si vite. Mais tu n’as pas changé du tout. Tu es le même petit Jordan que je connais depuis des années."

Jordan leva les sourcils et demanda à la vieille femme s’ils se connaissaient.

Souriant de nouveau, elle répondit par l’affirmative avant d’ajouter : "C’est l’endroit où ton père et ta mère ont échangé leurs vœux de mariage. L’une des salles de ce foyer était utilisée pour les cérémonies de mariage par les personnes démunies de notre quartier. Et maintenant vous voulez démolir ce bâtiment ? Ne faites pas ça, mon cher."

Brusquement, elle fondit en larmes avant de déclarer : "Ne faites pas de mal aux âmes des pauvres gens qui vivent ici."

En écoutant le plaidoyer de cette pauvre femme, Jordan perdit patience : "Belle histoire, madame. S’il vous plaît, allez-vous-en que je demande à ma secrétaire de vous jeter dehors !"

Le visage de la vieille dame s’était décomposé. "Je vous en prie, je vous en supplie ! Nous n’avons pas d’autre endroit où vivre. Où irais-je à cet âge ?", avait-elle supplié. Mais Jordan ne s’en avait cure. Il fit signe à sa secrétaire de se débarrasser de la vieille dame et s’installa dans la pièce voisine.

Il se mit à examiner la pièce tout en expliquant aux constructeurs la prochaine étape de son plan de construction. Pendant qu’il parlait, son regard fut attiré par une étagère en bois posé dans un coin de la pièce. Dessus, il y avait quelques photos encadrées. Il s’approcha de l’étagère pour scruter plus attentivement les clichés.

L’un d’eux attira particulièrement son attention. Il prit le cadre pour l’examiner, ce qu’il y vit le cloua de stupeur. C’était une photo de lui et de sa mère. Celle-ci était très jeune à l’époque où le cliché avait été pris. Jordan était très surpris de voir cette photo.

"Comment est-ce possible ? Pourquoi y a-t-il une photo de maman et moi ici ?" se demanda-t-il, en tenant le cadre. Ce jour-là, M. David, le propriétaire du refuge, visitait également les installations avec Jordan et son équipe. Il l’avait longuement observé. Il s’approcha de Jordan et demanda en souriant : "Vous allez bien, M. Morgan ? Il semble que la photo vous soit familière".

Désespérément à la recherche d’une réponse, Jordan s’était écrié : "Comment cette image a-t-elle atterri ici ? Pourquoi y a-t-il une photo de moi et de ma mère dans cet endroit miteux ?"

M. David sourit et dit : "Je travaille ici depuis 40 ans, et même si je suis un vieil oiseau, je n’oublierai jamais les gens qui vivaient ici. Jordan, ta mère, était l’une d’entre elles", a-t-il révélé.

Il a ajouté : "Elle est venue ici quand tu avais un an. Elle a dit que son mari était mort et qu’elle n’avait nulle part où aller. Nous l’avons recueillie et elle t’a élevé ici jusqu’à ce qu’elle puisse trouver un emploi et acheter une maison. Je pense que tu avais trois ans quand elle a quitté cet endroit."

Jordan ne pouvait pas croire ce qu’il entendait. Il était conscient que sa mère l’avait élevé avec difficulté et qu’ils avaient été très pauvres dans le passé, mais il n’avait aucune idée qu’il était sur le point de démolir la maison où sa mère l’avait autrefois hébergé lorsqu’ils n’avaient pas les moyens de se payer une nouvelle maison. Jordan s’est senti mal et a pris ce jour-là une décision qui a changé sa vie.

Après quelques jours, le tribunal a conclu que le terrain appartenait à Jordan et qu’il pouvait y construire. Les gens ont commencé à le maudire dans la salle d’audience, l’accusant d’être froid et dur.

"Ordre ! Silence ! Silence dans la cour", dit le juge. Puis Jordan se leva de son siège et se tourna vers les personnes présentes dans la salle d’audience, parmi lesquelles se trouvait Mme Morgan, en fauteuil roulant, qui était de l’hôpital quelques jours plus tôt.

Avant que le juge ne délivre sa décision, Jordan se leva et réclama le silence. Il eut un grand silence dans la salle d’audience. Tous les yeux étaient braqués sur lui.

En prenant la parole, il commença par s’excuser. Avant de déclarer : "J’étais tellement consumé par la cupidité que j’ai oublié comment être humain envers les autres. La terre pour laquelle je me suis battu est maintenant à moi, mais je ne ferai aucune construction pour mon profit personnel. En fait, j’ai l’intention de rénover le refuge afin de le rendre plus adapté aux personnes sans défense et dans le besoin."

Il avait poursuivi en disant : "Je suis désolé, maman. Je n’ai pas réalisé que j’étais sur le point de démolir l’endroit où ma mère, veuve, a trouvé refuge et m’a élevé il y a 32 ans. Je m’excuse auprès de tous ceux dont j’ai blessé les sentiments. J’aimerais réparer mes fautes en offrant des emplois aux résidents du refuge afin qu’ils puissent élever correctement leurs enfants. J’ai réalisé qu’il y a plusieurs choses dans la vie qui sont plus importantes que l’argent. Ce sont l’amour, la gentillesse et l’unité."

Le vieil homme qui avait précédemment demandé de l’aide à Jordan était présent dans la salle d’audience. Dès la fin de ce discours, le vieil homme s’était levé de son siège et avait commencé à applaudir. D’autres personnes avaient fait de même, et Mme Morgan avait versé des larmes de fierté pour la sage décision de Jordan.

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Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Démolir les liens basés sur la haine et les remplacer par ceux basés sur l’amour et la bonté. Comme Jordan l’a fait en réalisant qu’il avait eu tort de priver tant de gens de leur maison.
• N’oubliez pas vos racines. Le succès de Jordan l’a aveuglé pendant un moment, et il n’a pas reconnu qu’à un certain moment de sa vie, même lui était l’une de ces personnes appauvries qui essayaient de s’en sortir dans la vie.

Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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