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facebook.com/Rebecca Vannest.  twitter.com/WGNNews
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Une mère reçoit une photo de son fils de deux ans à la crèche ligoté dans des couvertures

Nkongo Odile Carine
29 juin 2022
18:30

Jason et Rebecca Vannest, deux parents du Michigan, pensaient que leur enfant était en sécurité à la garderie, jusqu'à ce qu'ils reçoivent d'un des employés une photo de leur fils de 2 ans.

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Les enfants sont pour la plupart des parents, leur bien le plus précieux au monde. En effet, de nombreux parents sont prêts à tout pour assurer la sécurité de leur enfant.

Cependant, il arrive parfois qu'un endroit apparemment sûr pour les petits, se révèle être traumatisant. Dans ce cas-là, les parents éprouvent souvent de la culpabilité, en pensant à ce que leur enfant a dû vivre.

LEUR PREMIER ENFANT

Jason et Rebecca Vannest ont accueilli leur premier enfant en 2013. Après que Rebecca soit tombée enceinte, le couple a passé son temps à planifier tout ce qu'ils devaient faire en tant que nouveaux parents.

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Comme la plupart des nouveaux parents, les Vannest voulaient le meilleur pour leur fils. C'est ainsi qu'ils avaient décidé de trouver la meilleure crèche pour lui, avant même sa naissance.

LA CHASSE AUX GARDERIES

Avant sa première grossesse, Rebecca avait dressé une liste de crèches pour son futur enfant. Après avoir appris qu'elle était enceinte, elle a visité plusieurs crèches avec son mari.

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Rebecca a commencé à remarquer que William était perturbé lorsqu'il rentrait de la crèche.

Après avoir pesé le pour et le contre de toutes les crèches de la ville, Jason et Rebecca ont décidé d'inscrire leur fils au Rainbow Child Care Center, dans le Michigan. Ils étaient loin de se douter qu'ils allaient bientôt regretter leur décision.

UN BÉBÉ EN TROUBLE

Lorsque leur fils, William Vannest, a eu un an, ils l'ont envoyé à la garderie, pensant qu'il était en sécurité. Comme ils avaient fait leurs recherches, ils étaient sûrs que leur fils serait bien encadré.

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Cependant, les choses ont pris une tournure différente un an plus tard. Rebecca a commencé à remarquer que William était perturbé lorsqu'il rentrait de la garderie. Elle a même appelé la garderie pour leur demander si quelque chose le dérangeait.

Chaque fois qu'elle appelait, la direction lui répondait que tout allait bien, et elle se sentait soulagée. Elle a déclaré :

"J'ai eu l'impression que nous avions établi une relation de confiance."

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LA PHOTO CHOC

Peu après, un employé de la garderie, qui a souhaité rester anonyme, a envoyé à Rebecca une photo de William enveloppé dans une couverture contre sa volonté, alors qu'il dormait. Jason Vannest a déclaré :

"Elle nous a expliqué qu'il était physiquement attaché pour les siestes, et que cela a duré quelques mois".

Les informations de cette source ont brisé leur confiance, mais ils se sont également sentis soulagés de savoir que William n'aurait plus à subir la même chose.

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CONTRE SA VOLONTÉ

Après avoir vu la photo, les Vannests ont estimé qu'il s'agissait d'un "cas évident de maltraitance", car les employés l'avaient retenu contre sa volonté, afin de ne pas avoir à s'occuper de lui. Rebecca a partagé ses sentiments à ce sujet :

"C'était, c'était vraiment bouleversant."

Jason et Rebecca ont immédiatement retiré William de la garderie et ont informé la police de l'incident. Ils voulaient obtenir justice pour leur fils.

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LA PRISE DE MESURES

La police et l'État ont enquêté sur l'affaire et ont conclu que la garderie était en faute pour avoir "restreint les mouvements de William pendant la sieste". Cependant, la garderie n'a pas révélé si elle avait puni l'employé pour avoir maltraité William. Rebecca a déclaré :

"C'est juste effrayant en tant que parent, parce que je ne sais pas comment un autre parent aurait réagit".

Après que la garderie ait brisé leur confiance et qu'ils aient déposé une plainte contre elle, les Vannest n'ont pas été satisfaits des résultats. Ils ont estimé que les mesures prises étaient insuffisantes.

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Que feriez-vous si votre confiance était brisée de la sorte ? Déposeriez-vous une plainte à la police comme Rebecca et Jason l'ont fait ?

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