Un pauvre homme trouve une petite fille seule assise sur la route, 7 ans plus tard, la fille disparaît et le rend riche - Histoire du jour

Une nuit, un chauffeur de taxi trouve une enfant seule sur le bord de la route et l'emmène à la police, sans imaginer que son acte de bonté allait changer sa vie.

David Gideon était impatient de rentrer chez lui pour retrouver sa femme. Il faisait froid, il était tard et tout ce qu'il voulait, c'était s'asseoir sur son fauteuil confortable et manger son dîner en regardant quelque chose d'idiot à la télévision.

Malheureusement, la nuit de David était loin d'être terminée. Alors qu'il roulait sur la route sombre, il aperçut tout à coup quelque chose qui bougeait sur le bord de la route, juste devant lui.

Les phares de son véhicule lui permirent de tout voir : il s'agissait d'une petite fille vêtue d'un jean bleu et d'un pull blanc. Elle semblait très jeune, peut-être sept ou huit ans. Que pouvait-elle faire ici ? se demanda David.

David s'arrêta et sortit de son véhicule. Il approcha lentement de l'enfant, en veillant à ne pas l'effrayer. "Excuse-moi, petite fille", dit-il. "Où sont tes parents ? As-tu eu un accident ?"

La fillette sursauta en entendant la voix de David. Ses grands yeux s'ouvrirent encore plus grand. "Non..." dit-elle. "Mes parents... ils m'ont laissée. Ils ont dit qu'ils reviendraient... alors j'ai attendu."

Les parents ne sont pas ceux qui nous donnent naissance, mais ceux qui nous élèvent.

"Eh bien, viens avec moi", dit doucement David. "Je t'emmène au poste de police."

Sur le chemin du commissariat, l'enfant était assise sur le siège arrière, aussi calme qu'une souris. David n'avait jamais vu un enfant aussi calme. Elle ne s'était même pas pendue à la fenêtre de la voiture pour regarder les feux.

Au poste de police, elle refusa de parler, et même de donner son nom. "Tout ce que je sais, c'est qu'elle a dit que ses parents l'avaient abandonnée sur le bord de la route", dit David aux officiers.

"Je ne connais pas grand-chose aux enfants", admit-il. "Ma femme et moi n'avons pas pu en avoir, mais il y a quelque chose qui cloche avec cette enfant."

Quand David rentra chez lui ce jour-là, il raconta à Jenny, sa femme, l'histoire de la petite fille. "Tu dois y retourner et voir ce qui lui est arrivé, David", dit-elle. "La pauvre, elle doit être terrifiée."

Le lendemain, avant de commencer son travail, David se rendit au poste de police pour prendre des nouvelles de la fillette. "Eh bien", dit l'officier. "Nous avons résolu le mystère. Elle s'appelle Rita Silver et s'est enfuie de sa famille d'accueil."

"Alors toute l'histoire de l'abandon était un mensonge ?" demanda David. Il était choqué.

"Pas exactement", dit l'officier. "Rita a été abandonnée sur le bord d'une route près d'une station service il y a environ cinq ans. C'est juste une petite fille très malchanceuse.

David expliqua à Jenny que Rita s'était enfuie d'une famille d'accueil et qu'elle avait été abandonnée à l'âge de cinq ans. "Oh, David", répondit-elle. "J'aimerais qu'on puisse aider cette enfant !"

"Et si nous essayions de nous faire élire comme parents d'accueil ?" demanda David. "Tu es institutrice en maternelle, ça peut sûrement nous aider."

Jenny n'en était pas sûre, mais David et elle se rendirent aux services de l'enfance et discutèrent avec l'assistante sociale de Rita. "Je suis au bout du rouleau avec Rita", confessa-t-elle. "Où que je la place, elle s'enfuit !"

"On pourrait peut-être essayer ?" demanda timidement Jenny. "Il n'y aurait qu'elle, pas un groupe d'autres enfants. Et nous ferions de notre mieux..."

Il fallut plus de six mois aux Gideon pour se qualifier, mais finalement, Rita fut autorisée à partir avec eux. "Rita," dit David. "Si jamais tu n'es pas heureuse avec nous, dis-le nous et nous te reprendrons. Tu n'as pas besoin de t'enfuir."

"C'est juste que ma mère pourrait venir me chercher", chuchota la fillette. "Et elle pensera... Et si elle ne me trouve pas ?"

"Je vais te dire," dit Jenny. "Nous allons écrire une lettre et la laisser à l'orphelinat et à l'assistante sociale pour que ta maman sache où te trouver, d'accord ?".

Rita était enthousiasmée par cette idée. Au fil du temps, elle cessa d'être obsédée par le retour de sa mère et commença à se comporter comme une petite fille normale et heureuse.

À l'âge de dix-sept ans, elle et les Gideon discutèrent de l'officialisation de leur relation par l'adoption. "Vous êtes ma mère et mon père", dit Rita. "Je serais fière de porter votre nom."

Jenny et David explosèrent de joie en entendant les mots de Rita. Malheureusement, ces jours heureux allaient bientôt être menacés par un visiteur inattendu : la mère biologique de Rita.

"Rita, chérie", dit Gail Silver. "Maman est venue pour te ramener à la maison !"

Autrefois, Rita aurait été ravie de voir sa mère, mais elle avait maintenant dix-sept ans, pas sept. "Pourquoi es-tu venue me chercher ? Pourquoi maintenant ?"

"Pourquoi ma chérie", dit Gail en souriant largement. "Parce que j'aime ma petite fille, voilà pourquoi !"

"Tu m'as larguée il y a dix ans", fit remarquer Rita. "Alors qu'est-ce qui a changé maintenant ?"

Gail avait l'air mal à l'aise. "Maintenant, Rita, ne sois pas méchante avec ta maman !" dit-elle. "Je t'ai quittée parce que je n'avais pas d'argent, mais ton grand-père est mort et il était riche..."

"Alors tu as hérité de son argent ?" demanda Rita.

"Eh bien", Gail hésita avant de poursuivre : "Pas exactement, mon chou ! Il te l'a laissé à TOI, dans un fonds en fiducie. Mais maman va s'assurer que tu reçoives tout ce qui te revient. Tu seras riche, ma petite fille. Cet argent est tout à toi, tout à toi !"

La réapparition soudaine de Gail mit les Gideon très mal à l'aise, notamment parce qu'elle insistait pour que Rita l'accompagne chez l'avocat de son père décédé pour réclamer son héritage.

"Sois prudente, Rita", dit David à sa fille, mais elle se contenta de sourire et de l'embrasser pour lui dire au revoir. Lorsqu'elles se présentèrent au bureau de l'avocat, il demanda à voir la carte d'identité de Rita et lui montra les documents.

"Cela dit que votre fonds fiduciaire sera géré par votre tuteur jusqu'à votre dix-huitième anniversaire, c'est-à-dire dans six mois", dit l'avocat.

"Vas-y et signe, ma chérie", dit Gail. "Et nous pouvons aller faire du shopping. Tu peux avoir tout ce que tu veux !"

Rita secoua la tête. "Mon père dit qu'il ne faut rien signer avant de l'avoir lu", dit-elle. "Pouvez-vous remplacer le mot 'tuteur' par 'tuteur désigné par le tribunal' ? Et je signerai."

"Oh, pour l'amour de Dieu !" s'impatienta Gail. "Changez ce fichu document !"

L'avocat fit modifier et réimprimer le document. Rita le signa, en paraphant soigneusement chaque page. Dès qu'elle eut fini de signer, Rita arracha le papier.

"Cet argent est à moi, je peux en faire ce que je veux jusqu'à ce qu'elle ait 18 ans !" dit-elle à l'avocat. "Alors donne-le moi."

"Désolé", dit calmement Rita. "J'ai bien peur que mes tuteurs désignés par la cour soient David et Jenny Gideon. Ce sont eux qui administreront mon fonds fiduciaire, pas vous."

"Comment as-tu pu !" hurla Gail, très en colère. "Tu me dois bien ça ! Je suis ta mère !"

Rita secoua la tête. " Vous savez quoi ? Vous ne m'avez rien donné, alors c'est ce que vous aurez : RIEN !".

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les parents ne sont pas ceux qui nous donnent naissance, mais ceux qui nous élèvent. La vraie famille de Rita était les Gideons, et non la mère intrigante qui l'avait abandonnée.
• Ceux qui vivent d'intrigues et de tricheries finissent toujours les mains vides. Gail se préparait à voler l'héritage de sa fille, mais Rita était trop intelligente pour elle.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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