Son patron se met en rogne contre une mère qui amène son fils au travail jusqu'à ce que le petit les aide à conclure une affaire - Histoire du jour

Lorsque la nounou a prevenu qu'elle n'allait pas venir, Jessica, mère célibataire, n'a eu d'autre choix que d'emmener son enfant de trois ans avec elle au travail. Il avait promis de bien se tenir pendant qu'elle assistait à une réunion, mais il a fini par faire quelque chose de totalement inattendu.

Avec le genre de journée qu'elle passait, la 'loi de Murphy' aurait dû s'appeler la 'loi de Jessica'.

Jessica a vécu une succession d'événements négatifs. Elle était en retard au travail pour la deuxième fois de la semaine. Le jour d'une réunion importante, elle a eu une grosse tâche de confiture sur son unique chemise propre. Et sa nounou a prevenu qu'elle ne pouvait pas être présente ce jour-là.

Bien sûr, des choses plus importantes s'étaient mal déroulées dans la vie de Jessica ces dernières années.

Elle avait épousé dans la hâte un homme qui n'avait aucun projet de vie. Trois mois après son mariage avec Marcus, une grossesse non-désirée a mis en suspens la carrière florissante d'avocate de Jessica. Et un an après la naissance de son fils Keith, elle a quitté son mari. Marcus s'est avéré être un enfant de plus dont Jessica devait s'occuper.

Jessica a toujours ressenti un peu de culpabilité à propos de son fils Keith. Ce dernier a désormais trois ans, et il aime sa maman à la folie.

Mais Jessica pouvait à peine consacrer du temps à Keith. Dans sa tentative de relancer sa carrière après une longue pause, elle a pris le premier emploi qu'elle a trouvé.

Il s'agissait d'une startup formée par un groupe de jeunes garçons qui étaient des génies créatifs et techniques, mais qui avaient un faible sens de l'organisation. Le travail de Jessica consistait à travailler de longues heures à rédiger des contrats, à assister à des réunions et, parfois, à empêcher ses patrons de conclure des accords scandaleux avec des clients peu fiables.

"Au moins, ils me paient bien", se justifiait Jessica auprès de ses pairs, tout en sachant que son salaire était loin d'égaler le leur.

"Maman, détends-toi. Ta réunion va bien se passer !" Keith a essayé de rassurer sa mère.

"De petites bouchées, maman. Et finis ton jus de fruit".

Jessica a gloussé et a serré la main de son petit garçon intelligent.

N'importe quel autre jour, Jessica aurait embrassé Keith pour lui dire au revoir avant de partir au travail. Elle serait montée dans la voiture, aurait allumé la radio, et aurait fait le vide dans son esprit. Elle regardait autour d'elle et voyait des gens qui accompagnaient leurs enfants à l'école ou qui allaient au travail en couple.

Jessica avait presque oublié ce que cela faisait d'avoir un partenaire qui l'aimait, la choyait et l'aidait. Derrière le volant de sa voiture, elle se demandait souvent si elle retrouverait un jour l'amour.

Ce trajet en voiture étant la partie de la journée où elle se sent le plus seule. "Mais pas aujourd'hui !", pensait Jessica en souriant.

Ce jour-là, elle devait emmener Keith avec elle au travail. Elle savait que cela serait mal vu par ses patrons, mais c'était l'unique façon pour elle d'assister à la réunion.

Les enfants ont une façon de nous ouvrir avec leur innocence.

D'un autre côté, l'air de solitude qui régnait dans la voiture a été remplacé ce matin-là par de délicieux badinages enfantins et des comptines.

J'ai l'impression que la journée va bien se passer", pense Jessica, qui ressent un étrange sentiment d'apaisement.

Keith avait promis à sa maman d'être sage toute la journée.

"Qu'est-ce que tu veux en retour ?" demanda-t-elle.

"Rien. Je veux juste des crêpes pour le déjeuner !"

Alors, avec les crêpes dans un coin de sa tête, Keith a fait de son mieux pour ne pas appuyer sur tous les boutons de l'ascenseur de luxe, ni toucher les vases, ni faire des saltos sur le sol en marbre.

Quand Udo, le patron de Jessica, l'a vue arriver avec un enfant, il s'est inquiété.

"J'espère que vous n'avez pas l'intention de le garder ici. Il y a une réunion à laquelle vous devez vous rendre".

"Bonjour à vous aussi, M. Boss", Keith a fait un salut spectaculaire. Tout le personnel a éclaté de rire et était impressionné par l'humour du petit garçon.

Udo essaie de ne pas avoir l'air embarrassé, sourit brièvement à Keith, puis chuchote sévèrement à Jessica : "Si vous ne pouvez pas arriver à l'heure ou garder tes affaires personnelles à la maison, vous devez revoir votre carrière. C'est pour cela que les entreprises évitent d'embaucher des femmes qui souhaitent réintégrer le marché du travail".

"Ce n'est pas un endroit où vous pouvez être 'maman'. C'est un lieu de travail".

"D'accord, ça suffit..." Jessica était sur le point de déverser sa colère refoulée sur son patron.

Juste à ce moment-là, les clients sont entrés dans la salle de réunion adjacente. À la surprise d'Udo, il s'agissait d'une équipe de cinq femmes et d'un homme.

"Occupez-vous de votre petit garçon et rejoignez la réunion. Nous avons besoin de vous !"

Il y avait plus de désespoir que de colère dans la voix d'Udo. Jessica soupire d'épuisement. "Je suis également concernée. J'ai besoin que cette négociation se concrétise".

Elle installa Keith dans la plus petite salle de conférence, dans un coin, avec une collation, ses crayons de couleur préférés et un livre de coloriage.

"Rappelle-toi. Sois sage. Des crêpes pour le déjeuner !"

En se précipitant vers la salle de réunion, elle a demandé à quelques collègues de garder un œil sur lui. Ils étaient ravis de rencontrer son adorable enfant et de passer du temps à discuter avec lui.

Dès qu'elle est entrée dans la salle de réunion, Jessica a ressenti une froideur gênante. La réunion ne se passait pas bien.

Pour Udo et son équipe, l'entrée de Jessica a été un soulagement. Ils savaient que si quelqu'un pouvait sauver la réunion et conclure la négociation, cela ne pouvait être qu'elle.

"Nous pensons simplement que vous ne pouvez pas trouver le bon ton ou le bon langage à commercialiser pour notre entreprise. Nous sommes une marque pour femmes et enfants, et d'après nos échanges avec vous jusqu'à présent, nous ne sommes pas sûrs que vous puissiez vous adapter à notre marché. Nous ne pouvons pas prendre un si gros risque".

"Mais laissez-moi vous assurer", a commencé à expliquer Udo. "Mes collègues et moi avons construit un très..."

"Excusez-moi, mais est-ce un enfant qui frappe à la vitre ?"

L'une des femmes de l'équipe du client a remarqué l'enfant.

C'était Keith ! Il frappait et fixait Jessica à travers la vitre, essayant d'attirer son attention.

"C'est de mal en pire ! Je vais définitivement me faire virer".

Les collègues qui étaient censés surveiller Keith essayaient de le persuader de s'éloigner, mais le gamin ne bougeait pas.

Udo a cédé et a légèrement ouvert la porte.

"Hey mon pote, pas maintenant, ok ? Jessica est occupée, elle sera bientôt avec toi".

Udo a essayé de convaincre le petit garçon, mais il a lamentablement.échoué

"Je dois parler à maman. Maman !" Keith l'appelle plus fort cette fois. Jessica se précipite alors vers lui.

"Oh, laissez le garçon entrer, voulez-vous ?" L'un des clients était curieux de voir ce que l'enfant avait à dire.

"Maman, j'ai changé d'avis. On ne mange pas de crêpes. Je sais que tu n'aimes pas les crêpes. Et nous avons mangé beaucoup de sucre ces derniers temps. Donc, je pense que nous devrions manger des brocolis pour le déjeuner. Juste des brocolis. Je déteste ça, mais j'ai cassé le jouet que tu m'as acheté hier".

Lorsque Keith s'est finalement arrêté pour prendre une respiration et attendre la réponse de sa mère, tous les clients ont éclaté de rire. Ils étaient impatients de le voir de plus près.

"Viens ici, jeune homme. Quel est ton nom ?"

"Keith !" a-t-il répondu, avec son sourire à fossettes caractéristique.

"Keith, mon chéri. Reviens dans cinq minutes, et on t'emmène tous ensemble déjeuner. Qu'est-ce que tu en dis ?"

Jessica acquiesce à la gentillesse des clients et raccompagne Keith.

"Vous ne m'avez pas dit que vous avez un lieu de travail adapté aux enfants. Cela change beaucoup de choses. Parlons-en encore. Mais cette fois, nous voulons entendre cette jeune femme", ont-ils dit en désignant Jessica.

Jessica ne s'est pas fait prier. Elle avait mis des jours de travail pour élaborer la proposition et le contrat parfaits pour les clients. Elle a présenté tout cela avec confiance et enthousiasme.

Et alors qu'elle était sur le point de terminer, Keith a de nouveau frappé à la porte.

"Vous avez dit cinq minutes. Les cinq minutes sont écoulées !"

Udo et Jessica sourient maladroitement aux clients, espérant avoir réussi à les convaincre de conclure la négociation.

Les six cadres se regardent brièvement et clignent des yeux en signe d'approbation.

"Eh bien, mesdames et messieurs. Nous sommes d'accord. Nous aimerions vous proposer un contrat d'un an pour un million de dollars. Tout ça grâce à ce petit garçon. Et à sa brillante mère.

"Vous savez, vous devriez envisager d'engager davantage de femmes pour réintégrer le marché du travail. Elles apportent une certaine clarté et une chaleur dont votre entreprise pourrait bénéficier".

Udo a regardé Jessica, qui rayonnait de fierté. Alors qu'ils quittaient la salle de réunion, il lui murmure : "Je suis vraiment désolé pour tout à l'heure, Jess. Tu es géniale. Je pense que je mérite le brocoli".

Qu'avons-nous appris de cette histoire ?

• Les enfants ont une façon de nous ouvrir avec leur innocence. Keith, âgé de trois ans, a réussi à calmer sa mère, à contester l'impolitesse de son patron et à briser la tension et la gêne d'une salle de réunion remplie de personnes, simplement par ses mots sincères et non filtrés.
• Élever un enfant n'affaiblit pas une femme, cela ne fait que la rendre plus puissante. Comme les clients l'ont souligné et Jessica l'a démontré, les femmes peuvent poursuivre leur carrière avec clarté, confiance et concentration, même après avoir assumé la responsabilité supplémentaire d'un enfant.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.