Un père de 5 garçons s'occupe de sa vieille voisine et reçoit en retour 25 000 dollars pour assurer les études de ses enfants - Histoire du jour

Un père veuf de cinq enfants commence à aider sa voisine âgée lorsqu'il se rend compte que son fils la néglige. La reconnaissance de la femme âgée envers cet homme s’est manifestée d'une manière inhabituelle.

Si on demandait à Darrel qui il était, le premier mot qui sortait de sa bouche serait "papa". C'est ce qu'il était, avant toute chose. Il était le père de Gary, Morgan, Harry, Brian et Donny.

La femme de Darrel, Marcia, était décédée sept ans auparavant, à la naissance de Donny. Chose qui ne se produit que très rarement, selon les médecins. Darrel s'est rendu à l'hôpital pour récupérer sa femme et son nouveau bébé et a découvert qu'il était devenu veuf.

L'homme désemparé avait pleuré, puis il avait réalisé qu'il devait se ressaisir. Il avait quatre petits garçons et un nouveau-né. Il était maintenant un père célibataire avec une énorme responsabilité sur ses épaules.

"Je vais les élever correctement", a chuchoté Darrel. "Je te promets, Marcia, que tu seras fière de nos garçons !"

Parfois, l'aide et le soutien viennent d'un endroit inattendu.

Darrel avait sa propre entreprise, ce qui lui permettait d'organiser son emploi du temps de manière à pouvoir s'occuper de ses cinq garçons. Bien que l'entreprise ait bien marché, elle était petite, et élever cinq garçons tout seul était très compliqué...

Les cinq garçons fréquentaient une bonne école, et ils ont tous une passion qu'ils ont héritée de leur mère : la musique. Marcia était une musicienne douée, et les garçons jouaient tous d'un instrument.

Un jour, Gary rentre à la maison avec un dépliant. "Papa", a-t-il dit avec enthousiasme. "M. Yarkin m'a donné ça ! C'est pour un atelier de musique, dix jours à Boston pour les meilleurs musiciens de l'école !"

Darrel lit le dépliant. L'atelier est réservé aux musiciens doués sur invitation, mais le prix s'élève à 5 000 dollars !

"Je jouerais avec l'orchestre de Boston, papa !", s'est écrié Gary. "Comme maman l'a fait !".

"Ok, Gary", a répondu Darrel. "C'est beaucoup d'argent, fiston, je dois y réfléchir, faire quelques calculs..."

Mais les ennuis arrivaient. Un par un, les quatre autres garçons sont entrés, brandissant le même dépliant ainsi que l'invitation convoitée à participer à l'atelier de musique avancée pour jeunes musiciens.

Un enfant, Darrel aurait pu se le permettre, mais cinq ? C'était impossible ! Darrel est sorti dans la cour, la tête en compote. "Je suis désolé, Marcia", soupira-t-il. "Je sais que tu voudrais qu'ils y aillent, mais je ne peux pas me le permettre !"

Darrel se tenait là, essayant de trouver un plan, lorsqu'il a remarqué que l'une des fenêtres de sa voisine était endommagée. Le volet anti-tempête était suspendu à une charnière, et la femme âgée essayait de le fermer.

"Avez-vous besoin d'aide, Mme Ford ?", a demandé poliment Darrel.

La dame s'est retournée en sursaut. "Oh,", a-t-elle répondu. "Ce serait tellement gentil ! Je n'arrive pas à me débrouiller toute seule ! Mon mari avait l'habitude d'être très utile à la maison, mais mon fils est un homme tellement occupé..."

"Laissez-moi voir ce que je peux faire", a déclaré Darrel. Il a pris ses outils et s'est rendu chez Mme Ford. Il a rapidement réparé le volet, puis il a remarqué que certaines planches du plancher étaient desserrées et que le toit était endommagé.

"Vous avez encore beaucoup de choses à faire réparer", a dit Darrel. "Ça vous dérange si je passe demain pour finir ?"

"Merci !" a dit Mme Ford. " Vous êtes si gentil... Mais combien vous dois-je ?"

Darrel a souri. "Rien, madame", a-t-il dit. " On est juste des voisins. Si vous avez besoin d'autre chose, dites-le-moi."

"Eh bien", Mme Ford avait l'air embarrassée. "Mon fils était censé venir et m'emmener au supermarché et à la pharmacie pour acheter de la nourriture et mes médicaments, mais il est tellement occupé..."

"Il a essayé de m'apprendre, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée de commander des choses en ligne. Pourriez-vous m'emmener faire mes courses ? Si vous n'êtes pas trop occupé !"

Darrel a accepté et a conduit Mme Ford faire ses courses. Le lendemain matin, c'était un samedi, et Darrel était venu de bonne heure chez Mme Ford pour réparer le toit.

Mme Ford était dans la cuisine en train de préparer des biscuits pour que Darrel puisse les rapporter à la maison pour les garçons quand elle a entendu une voix d'homme dans la cour. Elle a regardé et a vu Darrel parler à un homme bien habillé.

"Combien ?", a demandé l'autre homme.

"25 000 dollars", a répondu Darrel. "Mais tu sais que je suis bon pour ça, Jared. C'est quelque chose qui serait génial pour mes garçons, quelque chose que Marcia aurait voulu pour eux..."

"Tu dépenses trop pour ces garçons", a dit froidement l'homme appelé Jared. "Si tu n'avais pas d'enfants, tu ne serais pas à court d'argent !".

"J'étais là pour toi quand tu avais besoin d'argent, Jared", a dit Darrel calmement. "Tu m'as dit que les frères étaient là pour ça, et je t'ai donné cet argent..."

"Eh bien", a dit Jared. "Ça c'était avant, et plus maintenant. Désolé, Darrel. J'ai prévu de passer l'été aux Bahamas et j'ai besoin d'argent !"

Sans un mot de plus, Jared a tourné le dos et s'est éloigné. Mme Ford a jeté un coup d'œil et l'a vu monter dans un SUV de luxe et partir en trombe. "La famille est censée être toujours là..." Se disait Mme Ford.

Puis elle s'est souvenue que l'homme qui réparait son toit était Darrel et non son fils. Mme Ford sait bien à quel point la famille peut être décevante, et combien elle peut blesser.

Elle a décidé qu'elle allait faire quelque chose, et le lendemain, elle a mis son plan à exécution. Après que Darrel ait fini de réparer le toit, Mme Ford l'a fait venir.

"Darrel," a-t-elle dit. "Je veux te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu ne sais pas ce que c'est que d'avoir quelqu'un qui se soucie assez de soi pour faire un effort. "Darrel avait l'air embarrassé. "Ce n'est rien, Mme Ford", a-t-il dit. "Vous feriez la même chose pour moi ! Et puis, les biscuits que vous avez faits pour les garçons ont compensé ça !"

"Dans ce cas," a dit Mme Ford. "J'ai quelque chose ici pour les garçons". Elle a tendu une enveloppe à Darrel. Il l'ouvre et est stupéfait de trouver un chèque de 25 000 dollars à l'intérieur.

Il a sursauté, et ses joues ont pris des couleurs. "Je ne peux pas... S'il vous plaît, Mme Ford, je ne peux pas accepter cet argent !"

"Si", a dit Mme Ford avec douceur. "Vous pouvez, car ce n'est pas pour vous. C'est pour les garçons, pour que vous puissiez les envoyer à Boston. Tu ne peux pas refuser un cadeau pour les garçons."

Darrel s'est mis à pleurer et a mis ses bras autour de Mme Ford. Pour la première fois depuis le décès de Marcia, il a senti que quelqu'un était là pour lui, et comprenait comment il se débattait.

Les cinq garçons ont fait leur voyage de dix jours à Boston et se sont brillamment débrouillés. Darrel et Mme Ford sont devenus les meilleurs amis du monde, et les garçons ne cessent d'entrer et de sortir de sa maison.

Darrel y allait pour la conversation, les garçons pour les biscuits et Mme Ford adorait ça. Ils sont devenus une famille, et il n'y a rien de plus précieux.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Parfois, l'aide et le soutien viennent d'un endroit inattendu. Darrel a aidé Mme Ford par pure bonté d'âme et a été stupéfait lorsqu'elle a réalisé les rêves de ses garçons.
• La famille se définit par le soutien et l'affection, et non seulement les liens du sang. Ni le frère de Darrel ni le fils de Mme Ford n'étaient là pour eux, mais ils ont trouvé chez chacun d'eux de la compassion et du soutien.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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